Dear E-Mediens,
Face aux retards à l'allumage de la communauté internationale, il faut
beaucoup se faire pardonner, or aujourd'hui il faut cesser de mettre en
œuvre des centres de traitements sur des foyers en décroissance, l'on meurt
désormais d'autres maladies conventionnelles, arrêtons de se voiler la face.
0- stopper désormais la mise en place de nouveaux centres qui risques d'être
sous peu inadaptés et mettre en place un organe de réflexion et d'évaluation
qui aura un rôle consultatif auprès des ministères définissant avec
précision la pertinence d'une implantation et les possibilités de
reconversion dans le système sanitaire national en liaison avec la carte
sanitaire (si existante)
1- les centres existants : doivent être avoir été (nous l'espérons)
installés sur des zones sensibles aux foyers épidémiques, mais surtout
servir de localisation pour réutiliser ces centres en édifiant de nouvelles
structures sanitaires adaptées aux contextes de pénuries en eau, en
électricité, en logement pour le personnel , en ce sens des incitations
financières sont nécessaires avec une organisation permettant aux enfants
des soignants de pouvoir faire des études sur la capital ( internats
encadrés)
2- les centres de type dispensaire qui ont pu s'implanter dans les villages
doivent devenir des structures pérennes avec une gestion nouvelle basée sur
la communauté. ( appui spécifique aux règles d'hygiènes et de bonne pratique
( ceci devant se faire autour des leaders communautaires)
3- mettre en œuvre une filière sanitaire qui partirait de la communauté
jusqu'à la l'hôpital, ce qui implique un décloisonnement des structures de
prévention primaire et des structures à visées curatives.
4- les ONG ne peuvent plus jouer solo, mais en mode transversale et sous
forme de collectif d'ONG sous la houlette du Ministère de la Santé, de la
fonction publique et de l'intérieur, mais aussi des eaux et des forêts, des
mines et de l'énergie.
5- mettre en œuvre un forum des centres communaux d'hygiènes et de salubrité
en phase avec les organismes de l'Etat,
-précisons que les vecteurs de transmissions sont liés à plusieurs
changements : déforestations, perturbation climatique et accroissement ou
affaiblissement de l'alimentation des hôtes intermédiaires, mitage
d'attraction autour des mines etc..
La notion ONE HEALTH doit être donc mis en œuvre, et une politique basée
sur les déterminants sociaux de la santé édifié dans toutes les couches
institutionnelles et entrepreneuriales de la société civile et la sphère
publique.
Ce qui implique une coopération active entre les acteurs doublé d'un "forum
communautaire par région" qui se réunirait chaque année en plénière pour
faire le point sur ces nouveaux modes de communication.
6- s'unir pour définir un plan urbanistique et une politique de ville et du
village sans détruire l'existant , des propositions d'aménagements urbains
pour l'assainissement, et pour la production d'électricité, par conséquent
d'eau.. le solaire, la biomasse, la méthanisation, la géothermie profonde
sont des possibilités à étudier: pour ce faire, il convient de lancer des
concours régionaux et nationaux avec les africains eux -mêmes afin qu'ils
puissent avoir accès aux appels d'offres en agrégeant la participation de
sociétés internationales dont c'est la vocation première.
Quant à votre serviteur, sachez que j'ai tenté à maints reprise de partir
sur la Guinée mais l'on ne privilégie nullement l'apport transversal de la
santé publique indispensable à actionner dans le cœur de l'action, ne
serait-ce pour bien comprendre les interactions visibles et invisibles.
Je m'insurge contre l'ONG-centrisme qui ne tiens pas compte de la
prospective au fil de l'eau et je fais une analyse sans concession sur ces
points.
Je sais que nous sommes des cartésiens et que nous aimons faire des
évaluation à postériori, je leur lance un appel solennel, par exemple
l'UNICEF qui a une vision globale non seulement sur ce qui se passe lors de
cette pandémie, mais aussi, le rôle de la Femme comme vecteur déterminant (
et cela va jusqu'à une nouvelle vision de l'agriculture circulaire et
vivrière avec de la gestion communautaire en sus)
Aujourd'hui de nombreuses femmes décèdent en couche, les enfants aussi, le
palu insuffisamment traités fera ressurgir des multi résistances comme le
manque d'accès aux traitements du VIH SIDA, sans compter sur le choléra et
les maladies hydriques et la sous nutrition.
Je ne parle pas d'économie et de résurgence des extrêmes qui se complaisent
dans la pauvreté des populations, mais je devrais
Je ne parle pas d'une politique pharmaceutique et biologique parent pauvre
des systèmes d'approvisionnement, mais je devrais aussi.
J'espère que nous, Expert en santé publique, juriste auront notre mot
transversal à dire et qu'enfin des missions nous seront ouvertes.
Je précise au passage la résurgence de la Peste à Madagascar, il y a donc
plusieurs fronts et des révisions fortes à faire dans les réseaux de veille
et sécurité sanitaire. Ici-bas extrait de cet très bon article :
http://news.sciencemag.org/africa/2014/11/new-phase-ebola-war
"The international response has been slow to adapt. Although the Pentagon
has said it will build fewer new Ebola treatment centers, their construction
is ongoing. "That doesn’t make sense at all," says Thierry Goffeau, head of
the Doctors Without Borders (MSF) mission in Liberia. "It's clearly a waste
of human and financial resources.” Rosling, too, says tactics have to
change. In September, the main job was building clinics, removing the dead,
and keeping as many patients as possible isolated. Now, it's about setting
up a flexible system to respond to new outbreaks, identifying patients
quickly, and tracing their contacts to prevent more infections. "What we
needed to do in the first phase was rugby," Rosling says". "Now it is
chess."
José Manuel BOUDEY
Expert santé publique, jurite
Ministère de la Santé Maroc
+33 6 84 528 550
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Jose.boudey@libertysurf.fr
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