Bonjour;
Je vous fait part à travers ces écrits de deux
préoccupations qui ne cessent de hanter mon esprit;
La première porte sur les médicaments génériques commercialisés
en République Démocratique du Congo en particulier les médicaments
SHALINA et autres. Si ces médicaments sont de mauvaise qualité comme
le prétendent certains lobbys commerciaux pharmaceutiques pourquoi
L'OMS et le Gouvernement de la RDC n'arrêtent pas l'importation de ces
médicaments?
La deuxième porte su certains médicaments génériques produits par
certaines firmes occidentales (cofantrine , lufanter , artefan ,
co-artem, co-arthesunate denk,...) qui coûtent parfois plus chers que
le médicament original. Ces médicaments peuvent-ils être considères
comme médicaments princeps?
Merci pour votre attention.
Lambert Massouhou
Bonjour,
Je me permets de répondre à la première question de votre message dans
lequel vous précisez bien que ce sont certains lobby commerciaux
pharmaceutiques qui diffusent ces messages. Je tiens d'abord à souligner en
matière de qualité, plusieurs paramètres entre en jeu notamment le respect
de BPF par les fabricants, le management de la qualité sur toute la chaîne
sans oublier la réglementation pharmaceutique du pays, les capacités de
l'autorité de réglementation pharmaceutique à faire la mise en oeuvre des
fonctions réglementaires.
Si vous lisez le rapport de l'OMS (2010) sur l'évaluation des autorités de
réglementation pharmaceutique de 26 pays du sud saharien, vous constaterez
que les faiblesses identifiées ne permettent pas d'avoir l'assurance de
disposer des médicaments de qualité.
Il serait donc intéressant de connaitre les éléments avancés (preuves
matérielles) par ces lobby pour émettre un avis sur ces informations. Sans
faire le lit de SHALINA, une mauvaise réputation engendre inéluctablement
la faillite...
Franck Biayi
Pharmacien
Directeur Honoraire de la DPM
Kinshasa/RDC
Tél:+243818125838