[e-med] RDC: les ARV manquent à Zongo pour traiter 120 malades du Sida

RDC: les ARV manquent à Zongo pour traiter 120 malades du Sida
Dernière mise à jour le 19 janvier, 2014 à 7:41 | Équateur
http://radiookapi.net/actualite/2014/01/19/rdc-les-arv-manquent-zongo-pour-
traiter-120-malades-du-sida/

L’hôpital général de référence de Zongo dans le Nord-Ouest de l’Equateur
manque d’antirétroviraux (ARV) pour traiter les personnes vivant avec le
VIH/Sida (PVV). La zone de santé de Zongo compte cent vingt malades sous
traitement, issus de la population autochtones et de sites des réfugiés
centrafricains, ont affirmé les autorités sanitaires locales dimanche 19
janvier.«Nous avons de sérieux problèmes d’approvisionnement [en ARV].
Même la quantité que la sous coordination de PNMLS/Genema nous livre ne
nous permet pas de couvrir les besoins de nos PVV pendant un long moment»,
s’est alarmé le docteur Paulin Lisimo, médecin chef de zone de santé de
Zongo.

Dr Paulin Lisimo précise que cent vingt malades sont sous traitement ARV :
«Pour le moment, sur l’ensemble de la zone de santé pour la population
autochtone, nous avons 72 malades qui sont sous traitement de la première
ligne[une association de 2 INTI et de 1 INNTI, recommandée par l’OMS pour
débuter le traitement ARV]. En ce qui concerne le site des réfugiés de
Mole, les chiffres qui nous ont été communiqués par les responsables [du
site font état de] 28 PVV qui sont sous traitement.»

Trois cents nouveaux réfugiés centrafricains sont arrivés depuis lundi 13
janvier au site de Mole, à 35 km de Zongo. Des sujets centrafricains,
fuyant l’insécurité dans leur pays, continuent en effet de traverser la
frontière pourtant fermée
<http://radiookapi.net/economie/2013/12/16/zongo-la-fermeture-de-la-frontie
re-de-la-rca-entraine-une-penurie-de-produits-manufactures/> par les
autorités centrafricaines depuis le jeudi 5 décembre. Plus de 1 800
Centrafricains sont arrivés entre dimanche et lundi 16 décembre dernier à
Zongo, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés
(HCR).
Leur arrivée massive et celle des ressortissants congolais qui résidaient
en Centrafrique pose le problème de prise en charge sur le terrain.

«Nous avons au niveau des autres sites des réfugiés cinq PVV qui
nécessitent d’être mis sous traitement de la deuxième ligne [recommandé en
cas d’échec de la première thérapie]. Mais, malheureusement, il n’a pas de
molécules pour cette ligne-là», affirme Dr Paulin Lisimo.

Outre les difficultés dans la prise en charge des PVV, l’hôpital général
de référence de Zongo fait face à l’insuffisance ou vétusté du matériel.
Selon la même source, l’hôpital utilise des lits d’opération et
d’accouchement, acquis depuis l’époque coloniale et ne dispose pas d’assez
de kits complets de chirurgie.

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Simon KABORE
Directeur Exécutif du Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME)
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