[e-med] Résultats de l'évaluation de E-med, juin 2013

Résultats de l'évaluation de E-MED, juin 2013

Une évaluation de l’activité de E-med a été réalisée à l’aide d’un questionnaire qui a été diffusé en mai-juin 2013 sur le forum e-med et sur le site de l’association du Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME) http://rame-int.org/index.php/formulaire-devaluation-de-e-med

Sur 1936 personnes inscrites sur e-med en mai 2013, nous avons obtenu 56 réponses.

Les personnes qui ont contribué à l’enquête sont 30 pharmaciens, 11 médecins, 3 gestionnaires, 2 économistes, 2 consultants en santé publique, un infirmier, un préparateur en pharmacie, un représentant des usagers, un chercheur, un médecin chercheur gestionnaire, un enseignant chercheur, un chef de mission Ong et une personne qui n’a pas précisé sa profession.

Il y a 14 personnes qui travaillent dans le secteur privé (7 officinaux, 1 grossiste, 1 indutriel, 5 consultants ou travaillaient dans les bureaux d’étude) et 12 personnes travaillent dans le secteur public (2 autorités de réglementation, 2 au ministère, 2 à l’université, 2 dans les centrales d’achat, 1 dans un centre de pharmacovigilance, 2 à l’hôpital et 1 dans une centre de recherche VIH). De plus 16 personnes travaillent dans le secteur associatif, 12 autres dans les organisations internationales, uneautre dans une Fondation d’utilité publique et un dernier est un bailleur de fonds. Certaines personnes ont mentionné plusieurs secteurs d’activité 60 réponses).

Les pays d’origine de ces personnes sont l’Algérie(1), la Belgique(3), la France(18), le Congo-Brazzaville(2), le Cameroun(6), le Burkina/Afrique de l'Ouest(1), l’Afrique centrale(1), la Côte d'Ivoire(3), la Guinée-Conakry(2), la Centrafrique, le Mali(4), Haïti(1), la France-RDC(1), la France/Suisse(1), le Bénin(1), la Belgique/France(1), les Etats-Unis(1), la Suisse(2), Djibouti(1), le Niger(1), le Sénégal/Afr de l'ouest et du centre(1), le Burkina Faso(2), la France/Honkong(1).
Les hommes représentaient 68% de l’échantillon (38) et les femmes 32% (18).

35,71% des participants ont évalué que globalement le groupe de discussion en tant que source régulière d’information sur les questions de santé était excellent (20 personnes), 51,79% l’on trouvé bon (29), 8,93% l’on trouvé correcte (5), une personne l’a trouvé mauvais et une personne n’a pas répondu.

33% des répondants (19) lisent chaque semaine tous ou presque tous les messages (75-100 % des messages), 37,5% des répondants (21) lisent la majorité (50-75 %), 12,5% soit 7 personnes lisent une partie des messages (25-50 %), 12,5% lisent entre 10 à 25% des messages et 1 personne lit moins de 10% des messages. Une personne n’a pas répondu.

9% des e-médiens(5) qui ont répondu au questionnaire envoient des messages sur e-med plusieurs fois par mois, 12,5% en envoient quelques fois dans le mois, 1 personne estime en envoyer 1 fois par mois, 37,5% en envoient une fois tous les 3 mois et 35,71% n’envoient pas de message sur e-med.

Parmi les personnes qui ne postent pas de message sur e-med, 16 se satisfont de la lecture des messages échangés, 12 n’ont pas le temps, 4 sont réticentes à faire part de leurs opinions en public, une ne sais pas comment faire passer un message et 5 personnes ont donné d’autres éléments comme par exemple :
« Il y a beaucoup de thèmes abordés sur lesquels je n’ai pas d’avis/rien de pertinent »
« Je n’ai pas assez d’expérience du pays pour intervenir. »
« Potentiel conflit d’intérêt »
« Pas autant d’expertise que les autres »
« Mon activité est très éloignée des thèmes abordés mais je lis avec intérêt les informations échangées. »
« Je préfère laisser les pharmaciens et les médecins des PED s’exprimer »
« Je ne sais pas comment faire passer un message – rappeler régulièrement les modalités de participations et réponse. »
« En priorité je pense que ce forum peut être un fabuleux lieu de discussion ; des thématiques de débat peuvent être lancée à l’initiative de e‐med pour susciter la réflexion de la communauté. Mais ces débats devraient permettre d’en faire à l’issue une synthèse partageable. »
« Il y a l’information reçue par E-med et la participation à des forums à thèmes qui devraient se faire de façon plus structurée : peut-être pourrait-on diviser emed en deux sections :une, informative et l’autre forum. »

Les e-mediens trouvent que les messages les plus utiles sont les suivants :
Rapports, informations sur les bonnes pratiques, nouvelles connaissances (44 opinions positives)
Les discussions sur des sujets précis (43)
Les articles de journaux, les références bibliographiques (37)
Les annonces concernant des conférences, des bourses, des manuels, des sites web, des postes vacants, etc. (36)
Les comptes rendus de conférences (33)
Liens avec des ressources sur l’Internet (24)
Diffusion de messages diffusés sur d’autres listes (23)
Demandes d’informations (20)

Les e-mediens utilisent l’information fournie par e-med ainsi :
* pour se tenir au courant, mettre à jour ses connaissances (52 personnes sur 56)
* dans le cadre de développement de programme (11)
* pour le suivi des politiques pharmaceutiques (37)
* pour la gestion hospitalière (10)
* dans le cadre de l’enseignement et la recherche (19)
* pour partager avec les collègues (31)
* pour alimenter un autre groupe de discussion (12)

Voici quelques exemples de la manière dont les messages peuvent être utiles pour les e-médiens

1. Répercussion via un lien ds La Lettre du GRAS
2. Mise à jour des conaissances et surtout les discussions sur des sujets qui me permettent d’avoir les opinions des uns et des autres sur un sujet et me permet de faire mes actions de plaidoyer. Je prends par exemple les échanges sur les ruptures de stock d’ARV au Cameroun, les discussion suscitées m’ont permis d’affiner les propositions de notre groupe lors des échanges avec le MINSANTE
3. Certains messages sur des problèmes pour certains lots de médicaments me poussent soit à chercher des informations auprès de mes grossistes soit à les retirer des rayons.
4. Alimentation de notre plateforme One UN teamworks (plus de 55.000 utilisateurs potentiels) et notamment du groupe JURTA PSM
5. Recoupement d’informations
6. Un débat que j’ai eu sur l’utilisation des sachets en plastique m’a été très utile
7. Veille technico-réglementaire
8. Découverte d’outils pratiques utiles, veille sur les questions pharma internationales (pas d’autre forum sur le sujet), lien avec réseau des pharmaciens internationaux
9. Retrait de médicaments du marché, annonce sur les avancées de recherche de nouveaux médicaments, mise en garde sur l’utilisation des médicaments, etc…
10. Informations relevées sur le terrain par des collègues médecins et pharmaciens
11. Information sur des pathologies, sur le développement de thérapeutiques innovantes, de vaccins en cours de tests …
12. Consultante, dans la préparation de ma mission, je relis sur les derniers messages e-med, les actualités pharmaceutiques du pays où je vais me déplacer.
13. Ils permettent de découvrir de nouvelles informations, organisations, etc.
14. Mettre à jours mes cours sur la recherche thérapeutique, Informations sur la pharmacovigilance, Informations sur les MTA
15. Utilisation pour diffusion d’annonce et pour diffusion d’offre d’emploi, mise encontact avec d’autres pharmaciens
16. Informations sur les actualités en PED très utiles pour le déroulement de nos projets (pharmacie humanitaire) et les interventions sur ces sujets – je reprends certains thèmes pour une communication semestrielle
17. Les messages me permettent d’être informés sur la médecine basée sur l’évidence, les découvertes médicamenteuses et politiques de santé internationales en vigueur
18. La réforme pharmaceutique selon la Banque Mondiale qui est inclusive puisque se fonde sur l’évaluation du secteur pharmaceutique déjà existant pour situer ses points forts et ses points faible, avant de proposer un programme de réforme. Elle vient souvent, compléter la politique pharmaceutique de l’OMS qui s’adresse plutôt aux pays qui veulent batir un secteur pharmaceutique inexistant grâce à l’intervention de l’Etat par sa promulgation de document officiel l’engageant. Les deux approches se complètent mais ne s’opposent pas.
19. Pratique vaccinale en cours (ex: une seule injection pour la prévention de la fièvre jaune)
20. Diffusion des informations de pharmacovigilance, partage des offres de postes, diffusion des rapports (rapport mondial UNDP, UNICEF, OMS etc.)
21. Informations sur de nouvelles recommandations ou direcives par rapport à un concept
22. Les informations sur 1) les bonnes pratiques, 2) les nouvelles façons à exécuter un programme
23. Retrait de lot des CTA pour falsification, cette information permettra de renforcer la sécurité sanitaire
24. Je les partage avec certains collègues en France, Suisse et en Afrique (médecins et infirmiers)
25. Je suis enseignant en santé publique, je donne les infos d’actualités aux étudiants.
26. Les échanges d’expérience dans le domaine de la politique pharmaceutique et politique hospitalière, l’information sur la pharmacovigilance, la lutte contre les faux médicaments, l’harmonisation des législations, enfin le renforcement de l’autorité pharmaceutique, sont profitables dans nos activités quotidiennes et bien sur la diffusion sur ce site des annonces de l’organisation des ateliers sont également utiles pour le renforcement de capacité.
27. Harmonisation des Politiques et Règlementations Pharmaceutiques en Zone Cemac == Mise à jour des dossier d’enregistrement ou de renouvellement d’AMM en fonction des nouvelles procédures.
28. Je m’en sers pour mes missions et dans mes rapports quand j’ai un message à faire passer
29. Pour suivre les formations ou évènements importants dans le secteur pharmaceutique.
30. Assurance qualité des produits pharmaceutiques, Mise en oeuvre de nouvelles politiques, actions pour un developpement du secteur pharmaceutique en Afrique, etc.
31. La situation pharmaceutique dans les autres pays, les efforts de lutte contre la vente illicite des medicaments au niveau mondial et particuliérement en Afrique, la réglémentation pharmaceutique et son degré d'apllication dans les autres pays
32. Les messages me servent pour documenter mes analyses des politiques
33. Apport d’informations diverses (recherche, épidémiologie…)
34. L'information sur les médicament surtout les ARV m'aide à être à la page en matière de stratégie de gestion des rupture, les effets secondaires. Par ailleurs nous avons plus de compréhension sur la politique pharmaceutique à l'international (Production des génériques, la question des brevet....)
35. Utilisation des messages de ReMed et en particulier ceux portant sur des partages d’expériences des pays pour alimenter les discussions stratégiques et tehniques au sein du partenariat
36. Comme émetteur, voie la plus pratique pour informer tous les pharmaciens francophones sur des évenements, des questions posées. Comme récepteur : être à jour de questions d’actualité et transférer les messages aux non-pharmaciens
37. Donner aux collègues des informations qui peuvent les aider dans les prises de décision dans le travail quotidien.

37 réponses sur 56 questionnaires remplis

78,57% des personnes (44) partagent les messages avec d’autres personnes alors 21,43% ne le font pas (12 personnes) : 10 personnes font suivre les messages de e-med à plus de 50 personnes (autres listes et blog qui vont de 65 à 55000 contacts), 4 personnes font suivre à 21-50 personnes et une trentaine font suivre à moins de 20 personnes.

53,57% des e-médiens sont abonnés en plus de e-med à d’autres listes de diffusion, 46,43 ne le sont pas.

Les thèmes développés sur e-med et qui intéressent les e-médiens sont très nombreux ainsi que les remarques faites pour améliorer la qualité du partage de l’information sur e-med et sa mise en valeur; cela fera l’objet d’une étude plus approfondie ultérieure.

Merci à tous pour cette très riche collaboration et à bientôt de vous lire sur e-med

Carinne Bruneton
Pharmacien
Modératrice de e-med