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E-MED: sida : Blair signe un rapport co-r�dig� par les g�ants
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Blair choisit le parti des g�ants pharmaceutiques
Rapport sp�cial: SIDA
Sarah Boseley, �diteur de sant�
Samedi 31 mars 2001
The Guardian
Le Royaume-Uni s'est align� fermement du c�t� de l'industrie pharmaceutique
dans la bataille concernant les m�dicaments bon march� pour les pays en
voie de d�veloppement, d�clarant que des brevets sur des m�decines doivent
�tre raffermis m�me dans les pays pauvres o� des millions sont morts des
maladies telles que la tuberculose et le SIDA.
La position du gouvernement est pr�sent�e dans un nouveau rapport
explicitement approuv� par Tony Blair et �crit par des ministres, y compris
Sir Hunt ministre de sant� et Sir Sainsbury ministre de la science,
conjointement avec les dirigeants des principales compagnies
pharmaceutiques au Royaume-Uni, y compris GlaxoSmithKline et Merck.
Il [le rapport] �nonce cat�goriquement: " les droits de propri�t�
intellectuelle [ brevets ] sont le sang de l'industrie pharmaceutique
innovatrice. "
Le gouvernement et l'industrie indiquent qu'ils se " rendent intens�ment
compte de l'�pid�mie croissante du VIH/SIDA en Afrique et de leur
responsabilit� � y r�pondre ". Le rapport poursuit: " Beaucoup peut �tre
fait pour r�duire l'impact du SIDA et pour am�liorer l'acc�s aux
m�dicaments. Cependant, la protection de la propri�t� intellectuelle n'est
pas intrins�quement une barri�re pour acc�der aux m�decines et les
tentatives de l'affaiblir seraient contre-productives. "
La position intransigeante du gouvernement est hors paire avec l'humeur
croissante soucieuse dans d'autres pays europ�ens concernant le co�t des
m�dicaments inabordables dans les pays pauvres o� le SIDA, la tuberculose
et la malaria font des millions de victimes. Les injustices ont �t� mises
en valeur par une affaire en jugement pr�sent�e par 39 compagnies de
m�dicament pour arr�ter une l�gislation qui permettrait au gouvernement
sud-africain d'importer les m�decines qui sont meilleur march� ailleurs. Il
y a deux semaines, le Parlement europ�en a invit� les compagnies de drogue
� retirer leur action judiciaire.
" Il semble que le gouvernement capitule devant les grandes entreprises, "
a dit Sophia Tickell, conseill�re sup�rieure politique � Oxfam, qui fait
campagne pour l'acc�s aux m�decines bon march�. " Il est tr�s difficile d'y
percevoir une autre explication. Cela semble un pas en arri�re et hors
paire avec un nombre de plus en plus important d'autres gouvernements. "
Le rapport a �t� �dit� alors m�me que Merck, une des compagnies impliqu�es
dans le cas sud-africain, a menac� d'action judiciaire le Br�sil. Le Br�sil
est salu� comme un mod�le pour le monde en voie de d�veloppement pour �tre
parvenu � traiter une proportion significative de sa population
s�ropositive en passant des lois controvers�es lui permettant de fabriquer
les copies bon march� de huit des drogues brevet�es, employ�es pour
maintenir le virus hors de mesure de nuire. Depuis 1997, quand il
[le Br�sil] a commenc� � faire ses propres versions, les admissions
d'h�pital pour des maladies connexes au SIDA ont chut� de 80% et les d�c�s
de moiti�. Le Br�sil a ramen� le co�t pour traiter des patients en de��
de US$7.858 par ann�e, US$4.137 en 1997. Aux Etats-Unis le traitement
co�te entre US$10.000 et US$15.000.
Merck essaye maintenant d'interdire � la compagnie pharmaceutique d'�tat du
Br�sil d'importer l'Efavirenz, une version g�n�rique indienne de sa drogue
Stocrin, en vue d'en tirer sa propre copie. Un dixi�me du budget SIDA du
Br�sil est d�pens� sur ce m�dicament, qui est seulement disponible aux prix
occidentaux �lev�s. Le Br�sil a indiqu� qu'il ne fera pas la drogue si
Merck rel�che son prix de mani�re significative.
Tandis que les agences et les charit�s des Nations Unies ont donn� un bon
accueil � la baisse des prix des m�dicaments dans le monde en voie de
d�veloppement, laquelle est survenue en raison de r�centes concurrences
f�roces par les g�n�riques et de campagnes populaires dans les pays tels
que l'Afrique du Sud, le gouvernement Britannique soutient maintenant
publiquement la position des g�ants pharmaceutiques.
L'association de l'industrie pharmaceutique britannique a indiqu� que le
gouvernement a partag� sa position sur les brevets. " Il [ le gouvernement ]
identifie l'importance des droits de la propri�t� intellectuelle dans le
d�veloppement de nouvelles m�decines, " dit un porte-parole.
Le rapport est le r�sultat d'une commission sp�ciale
industrie/gouvernement, instaur�e il y a un an apr�s que les compagnies de
drogue aient averti qu'elles pourraient se retirer du Royaume-Uni, si
celui-ci exerce des pressions pour maintenir vers le bas les prix auquels
elles vendent des m�decines au NHS. Il pr�cise que le gouvernement
reconna�t la menace et veut faire tout pour persuader de rester ici
l'industrie [pharmaceutique] qui est �norm�ment profitable pour la
Grande-Bretagne.
" Le Royaume-Uni doit continuer � offrir un environnement d'affaires, qui
pr�te appui et soit concurrentiel en comparaison � d'autres emplacements
viables, " indique le document.
Le premier ministre, dans un avant-propos, dit: " je m'engage � assurer que
le Royaume-Uni maintienne les dispositifs qui en ont fait un emplacement
attrayant pour l'investissement - dispositifs tels que la disponibilit�
d'une main d'�uvre scientifique de haute qualit�, la protection de la
propri�t� intellectuelle, un cadre de normalisation d'appui et un
environnement favorisant la recherche requise pour d�couvrir les
traitements du 21�me si�cle. "
Le rapport peut �tre consult� � http://www.doh.gov.uk
Source: http://www.guardian.co.uk/aids/story/0,7369,466179,00.html
[Traduction approximative C. Labadie]
Christian Labadie
CLabadie@t-online.de