[e-med] Sommaire de la revue Prescrire - f�vrier 2004

E-MED: Sommaire de la revue Prescrire - f�vrier 2004
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Extraits du Sommaire de la revue Prescrire,
f�vrier 2004 Vol. 24 n� 247

La revue Prescrire publie mensuellement, entre autre, une revue critique
des nouveaux m�dicaments et des nouvelles indications, des informations sur
les effets ind�sirables, et des articles de synth�ses des strat�gies
th�rapeutiques.
La revue Prescrire est membre de l'International Society of Drug Bulletins,
association des bulletins du m�dicament ind�pendants de l'industrie
pharmaceutique. Une traduction en anglais de la revue Prescrire est publi�e
tous les deux mois : Prescrire International.

NOUVEAUX MEDICAMENTS ET NOUVELLES INDICATIONS

- Bud�sonide + formot�rol
Nouvelle indication dans la BPCO s�v�re : une association sans avantage
tangible (p.89-91)

- Estradiol + nom�gestrol
M�nopause : une association estroprogestative de plus, sans avantage (p. 92)

- Estradiol + dienogest
M�nopause : une association estroprogestative de plus, mal �valu�e (p.93)

- Par�coxib
En postop�ratoire : un antalgique AINS, sans avantage prouv� (p.94-97)

- Olanzapine injectable
Pas de gain d�montr� dans l'agitation (p.98-100)

ACTUALITES A LA LOUPE

o Ordonnances s�curis�es : seulement pour les stup�fiants
o M�topimazine hors prescription
o Cloraz�pate 50 mg : comme un stup�fiant
o Sp�cialit�s hom�opathiques : baisse du taux de remboursement
o �chos du r�seau : Visite m�dicale : surtout un engin de guerre entre firmes
o Domp�ridone sans eau : ne pas banaliser
o Ramipril 10 mg : gare au surdosage
o Parac�tamol + cod�ine : attention au surdosage
o Interf�ron alfa-2b en stylo : conservation plus longue
(�) (p.101-110)

VIGILANCE

o Acide tranexamique et thromboses Un risque de thromboses veineuses et
art�rielles � prendre en compte dans la balance b�n�fices-risques
o Vaccin hexavalent et mort subite ? Un petit nombre de cas justifient un
suivi attentif de pharmacovigilance
o Risque anesth�sique en baisse En France, mortalit� environ 10 fois
moindre qu'en 1980 (p.111)

- Des rep�res pour �viter les interactions m�dicamenteuses
Les interactions m�dicamenteuses rel�vent de deux m�canismes : les
interactions pharmacodynamiques (addition d'actions convergentes) et les
interactions pharmacocin�tiques (perturbation du devenir du m�dicament). La
plupart des interactions aux cons�quences cliniques graves surviennent soit
avec des m�dicaments � risque, soit chez des patients � risque
(polym�dicamentation, patients �g�s, insuffisance r�nale ou h�patique, etc.).
Pour le prescripteur comme pour le pharmacien amen� � dispenser la
prescription, l'interrogatoire th�rapeutique est indispensable pour
conna�tre l'ensemble des m�dicaments que le patient consomme sur
prescription m�dicale, sur conseil pharmaceutique ou en
autom�dication. (p.112-117)

- Surveiller les anticanc�reux
Les effets ind�sirables graves voire mortels des anticanc�reux sont parfois
r�v�l�s longtemps apr�s la mise sur le march�. (p.117)

STRATEGIES

- Bronchopneumopathie chronique obstructive
Arr�ter le tabac pour ralentir l'aggravation
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est en bonne part due
au tabac. L'arr�t du tabac ralentit la d�gradation de la fonction
respiratoire. Un conseil syst�matique augmente le taux d'arr�t. Quand
l'arr�t est d�cid�, les th�rapies cognitives et comportementales, ainsi que
la nicotine, augmentent le taux de succ�s. Les traitements de fond
m�dicamenteux n'influencent pas le cours de la maladie. Ils ont une
efficacit� uniquement symptomatique : essentiellement bronchodilatateurs
inhal�s (anticholinergiques, b�ta-2 stimulants). Les cortico�des inhal�s au
long cours diminuent d'environ 30 % la fr�quence des exacerbations. Les
cortico�des par voie syst�mique et les antibiotiques sont utiles lors des
exacerbations mod�r�es � s�v�res. Au stade d'hypoxie s�v�re,
l'oxyg�noth�rapie continue augmente la survie. (p.118-128)

- Reconna�tre et traiter les entorses simples de cheville
Un examen clinique pr�cis et m�thodique pour un premier tri efficace
En l'absence de l�sions osseuses, la plupart des patients victimes
d'entorse de cheville tirent plus de profit d'un traitement fonctionnel que
d'une immobilisation trop stricte ou d'une chirurgie ligamentaire. Des
signes cliniques regroup�s dans les r�gles dites d'Ottawa permettent
d'�carter une fracture justifiant un traitement sp�cifique, avec une
sensibilit� proche de 100 %. Un deuxi�me examen clinique 3 � 5 jours plus
tard est souvent utile pour affiner les choix th�rapeutiques
initiaux. (p.129-134)

REPERES

o D�ficit en hormone de croissance : s�lectionner les enfants qui rel�vent
r�ellement du traitement Le suivi d'une cohorte fran�aise montre que le
gain de taille est modeste : en moyenne 1,3 cm par ann�e de traitement. De
quoi pr�senter aux patients un tableau plus r�aliste des effets du traitement

o Coronariens : le p�rindopril n'apporte rien de nouveau Dans un essai
conduit chez des coronariens sans insuffisance cardiaque, le perindopril a
r�duit le risque d'accident cardiovasculaire grave, sans modifier la
mortalit�. Dans un essai plus ancien, le ramipril a fait mieux, en
r�duisant la mortalit�

o T�tanos chez des usagers de drogues injectables Une s�rie de cas anglais
met en �vidence que l'usage de drogues injectables expose � un risque de
t�tanos (p.134-136)

OUVERTURES

- Conditionnement des m�dicaments : se mobiliser pour faire �voluer les choses
Le bilan 2003 de l'analyse des conditionnements par la revue Prescrire
permet de constater l'absence de progr�s. (p.137-138)

- L'ann�e 2003 du m�dicament
Politique industrielle ou sant� publique : l'�cart se creuse
Faux-semblants d'innovation, faux-semblants de r�gulation, mais r�alit� des
d�penses collectives : le bilan de l'ann�e 2003 du m�dicament par la
R�daction de la revue Prescrire fait appara�tre peu de nouvelles
substances, beaucoup d'extensions d'indications, une course aux prix
d�lirants et une foule de contorsions administratives. Les firmes ont de
fait le champ libre pour la promotion des m�dicaments. La pharmacovigilance
fran�aise et europ�enne n'est pas apparue tr�s active vis-�-vis de
m�dicaments r�cents. � quand des autorit�s r�ellement int�ress�es par la
sant� ? (p.139-147)

o Enfance en danger : signalements en augmentation Une loi promulgu�e en
janvier 2004 vise � favoriser le signalement par les professionnels de sant�

o Toujours du t�tanos en France Une cinquantaine de cas d�clar�s en 2000 et
2001 en France, �vitables par la mise � jour syst�matique de la vaccination

o Ceinture de s�curit� : chez l'enfant aussi Une �tude portant sur pr�s de
8 000 accidents impliquant pr�s de 800 enfants de 4 � 14 ans confirme la
protection par ceinture de s�curit�

o Dossier m�dical : suivi m�dical en centre de loisirs ou de vacances
Secret professionnel de rigueur (p.147-149)

Lu pour vous

Sida. Pr�vention et droits des malades (p.149)

(�)

PRESCRIRE EN QUESTIONS

o �pisodes maniaques : l'olanzapine apporte-t-elle un progr�s th�rapeutique
? Exiger des �l�ments de bon niveau de preuves de progr�s th�rapeutique
avant de choisir un traitement est de l'int�r�t bien compris des patients
comme du prescripteur (p.155-156)

o �som�prazole : un essai non pertinent Une comparaison biais�e qui
n'apporte pas grand chose aux patients (p.156)

o Quel interf�ron de r�f�rence dans la scl�rose en plaques �voluant par
pouss�es ? En pratique, interf�ron b�ta-1a en premi�re ligne (texte
complet sur www.prescrire.org)

o Apr�s une premi�re manifestation de d�my�linisation, l'interf�ron b�ta-1a
est-il justifi� ? Chez certains patients � haut risque, le b�n�fice
clinique est seulement sugg�r�, mais les effets ind�sirables av�r�s (texte
complet sur www.prescrire.org)

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