Il y a moins de 10 ans à peine, le concept combinothérapie antipalustre suscitait espoir et soulagement dans le traitement du paludisme avec l'association prématurée bien reflechie ou non des dérivés de l'artémisinine à certaines molécules dites "anciennes",l'union faisant la force oblige.
S'il est vrai que la vieille chloroquine continuait à decevoir dans les pays de forte endemicité ,la quinine mère semble demeurer impertubable. Les associations actuelles fixes ou non des artémisiniques avec ces "anciennes" molecules pour certaines ne donnent pas toujours satisfaction aux malades (enfants ,adultes) tant du point de vue tolérance que guérison complète.
Est ce un problème de dose? ou simplement de résistance?
Dans tous les cas,les échecs therapeutiques déjà constatés tant en monothérapie, en bithérapie et recemment en trithérapie nous interpellent.
Sommes nous les seuls à faire ce constat? peut être pas.
A suivre,
Dr Missengué Anges
C.H.U.Brazzaville-Congo
missengue_a@yahoo.fr