[e-med] (11) Médicaments vendus en vrac sans identification

Chers Emediens,

Je reprendrais la demande initiale de notre consœur Céline, a savoir, «
j'ai remarqué que de nombreux patients arrivent dans cet hôpital avec des
sachets plastiques contenant des comprimés et/ou des gélules en vrac et la
plupart du temps non étiquetés, ce qui ne permet pas leur identification
rapide. Si la plupart du temps un sachet plastique ne contient qu'une sorte
de médicament, dans quelques cas les médicaments sont mélangés dans un même
sachet » : SANS COMMENTAIRES !

Je reprendrais également, le dernier message de notre confrère Amor qui
synthétise bien la question « du RESPECT, du MAINTIEN de la QUALITE des
médicaments et de la SECURITE de leur emploi.
Quatre points essentiels peuvent être relevés dans ce cadre:
- Les problèmes de frottement entre les comprimés qui contribuent à leur
effritement
- Le second problème réside dans les conditions de manipulation (Paillasse,
mains, environnement...)
- Le troisième a trait au conditionnement de ces produits (contenant et
étiquetage)
- La responsabilité du fabricant est interrompue et il va falloir
mentionner clairement qui engage sa responsabilité sur ces opérations
pharmaceutiques »

Afin de poser la question suivante : COMMENT PEUT ON ENCORE, DANS UN
CONTEXTE DE PAYS EN DEVELOPPEMENT, ACHETER OU FOURNIR DES MEDICAMENTS EN
VRAC ? Quand on sait que de nombreuses ONG internationales, PTF et
organismes des UN (qui ne parle plus actuellement, en parlant de
Médicament, que de gestion des risques, Assurance Qualité, BPD, …/…)
fournissent encore aux pays en développement des médicaments en vrac.

Sans rentrer dans une polémique stérile, le nombre de LOGISTICIENS et
autres spécialistes en approvisionnement, souvant non Pharmaciens et sans
aucune connaissance pharmaceutique, qui sont positionnés dans les
organismes cités précédemment y est surement pour quelques choses
mais soyons positif et,

- Laissons aux PHARMACIENS SPECIALISEES les médicaments et la
gestion de la chaine d’approvisionnement et de distribution des médicaments
et connexes afin que l’AQ, les BPD, et autres Normes spécifiques …/… soient
respectées ; eventuellement appuyer par des logisticiens pour la partie
logistique quand cela est nécessaire.

- Laissons aux LOGISTICIENS leur spécialité : la LOGISTIQUE PURE.

Il est quand même navrant que l’on parle encore de Médicaments en VRAC
alors que depuis 1995, voir avant pour certains, de nombreux pays en
développement n’achètent plus que des médicaments clairement IDENTIFIES
(sous blister ou autres) afin de respecter les critères de QUALITE des BPD.

Bien cordialement à tous,
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Docteur Alain GUY
Pharmacien,
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Consultant Indépendant Sénior
Expert GAS & Secteur Pharmaceutique
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Email : alainguy.bx@gmail.com
Tel : +33 6 13 34 52 10
Skype : alainguy.bx
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