[e-med] (5)Médicaments vendus en vrac sans identification

Alors, pourquoi fait-on en France des tests de dispensation de médicaments à l'unité ? A votre avis ?

(Ceci dit je ne suis pas spécialement pour !)

Annie HENRY

Pharmaciens Sans Frontières Vende
Tél 02 51 37 02 56
06 12 17 36 62
henryannie@orange.fr

Annie, bonjour
Recadrons un peu cette discussion... Vous connaissez également les intérêts de dispenser les médicaments sous un conditionnement blister, dans le contexte particulier des pays dans lesquels nous travaillons, n offrant notamment pas toutes les garanties d une bonne conservation, pour ne citer que cela...
Comme Marie Paule, je suis surpris que dans ces pays, les centrales d achats ne privilégient pas les conditionnements en blister lors des achats ...
Agréable journée a toutes et tous
Très confraternellement
Christophe

Christophe ROCHIGNEUX (iPad)
Assistant Technique OMS GFATM
Cotonou - Bénin
Tel : 0022961204616

Bonjour, je me suis peut-être mal exprimée. On peut être surpris mais c'est la réalité. On privilégie certes les blisters qui apparaissent de plus en plus dans les dépôts mais il y a encore beaucoup d'importations et/ou des fabrications de médicaments en vrac. Dans ce cas, notre objectif est - tenant compte de l'existant - tout en souhaitant les changements... améliorer la qualité de la dispensation.

Bonne soirée.

Annie HENRY
Tél 02 51 37 02 56
06 12 17 36 62
henryannie@orange.fr

Chers Emediens

Je souhaite que l'on ramène le débat sur le médicament et sa qualité. En effet une boite de 1000 comprimés ne permet en aucun cas de respecter et de maintenir la qualité des médicaments et la sécurité de leur emploi.

Quatre points essentiels peuvent être relevés dans ce cadre:
- Les problèmes de frottement entre les comprimés qui contribuent à leur effritement
- Le second problème réside dans les conditions de manipulation (Paillasse, mains, environnement...)
- Le troisième a trait au conditionnement de ces produits (contenant et étiquetage)
- La responsabilité du fabricant est interrompue et il va falloir mentionner clairement qui engage sa responsabilité sur ces opérations pharmaceutiques

Ces quatre conditions pour être respectées ne peuvent que rendre cher et plus coûteux les médicaments déconditionnés.

Malheureusement dans nos pays on est satisfait à partir du moment où on donne un produit sans nous occuper de sa qualité. Les slogans relatifs aux BPF/GMP et à l'assurance qualité deviennent des éléments creux destinés juste pour faire valoir notre savoir.

Cette démarche, j'ai eu à la mener il y a une vingtaine d'année dans mon pays où on a interdit
ces conditionnements et exigé la mise sous blister. Les conséquences sur les coûts ont été négligeables ou nuls. Nous avons juste toléré des conditionnement en boite de 100 pour des médicaments d'usage chronique qui doivent être remis aux malades sous cette forme.

De grâce arrêtons de parler de cette option car nous n'avons pas les moyens de maintenir la sécurité pharmaceutique avec ces présentations.

Pr Amor TOUMI
Tunisie