Bonsoir
il est curieux que l'on continue à préconiser des formes suppo quand on
connaît les difficultés d'emploi
pourquoi ne pas s'engager directement vers l'"injection" intra rectale ?
dr J L Rey santé publique
Bien d'accord avec Jean-Loup Rey, et avec Hubert Barennes qui s'est tant
investi sur ce sujet !... mais beaucoup de soignants Africains semblent
ne pas vouloir admettre facilement ce mode d'administration
"intra-rectale" dans le traitement du paludisme... alors qu'ils
l'acceptent pour le diazepam dans la prise en charge d'une crise comitiale!
Nous avons essayé ( cassette "Handicap International" à l'appui) voici
une dizaine d'années années de vulgariser cette méthode au nord Mali, en
pays Dogon et en Casamance lors de nos missions sur le terrain en
rencontrant une résistance étonnante de la part des soignants en brousse
qui à l'époque n'hésitaient pas à recourir aux IM de quinine, au risque
pourtant bien connu de déclencher des paralysies du sciatique. Depuis
l'avènement de l'armoise chinoise, nous ne rencontrions plus ce type de
pathologie induite.
Yves Menguy
Association ANIMA
(pour plus d'infos, le blog d'hubert Barennes http://barenneshubert.over-blog.com CB)
Reconnaissez quand même que le mode d'administration par voie intra-rectale qu'Hubert Barennes a largement pratiqué et préconisé a provoqué qques accidents sévères qui n'ont pas tous été documentés.
Je comprends les soignants africains qui rechignent à utiliser cette méthode. Pour autant, j'exprime des réserves sur l'utiliwsation de suppositoires en afrique sahélienne.
Philippe Bouscharain