Cher tous
La contrefaçon des ACT devenant un problème crucial qui après l'Asie
s'étend en Afrique, et sans doute très rapidement via les pharmacies-
trottoirs, je souscris volontiers aux commentaires de Jean-Loup Rey sur
la nécessité de prendre des mesures réalistes afin de couper l'herbe
sous les pieds des contrefacteurs.
En 2004, nous avions proposé, lorsque nous avons conduit l'équipe de
préparation du plan sanitaire du Niger (2005-2009), de réaliser une
réelle formation et contrôle via les pharmaciens et les officines sur
les petits vendeurs de médicaments ce qui avait les 2 avantages:
contrôler leur travail et mettre les médicaments à proximité de la
population, et assurer une qualité du médicaments tout en évitant que
les petits vendeurs s'approvisionne sur les marchés parallèles.
Cette proposition de l'époque avait été largement discuté mais elle
avait surtout été largement refusée par le lobby des pharmaciens et
n'avait donc pas été retenu dans le cadre d'un plan national concret.
Il est peut-être maintenant opportun de revenir sur ce type d'action qui
bien encadré devrait éviter la prolifération de décès par ACT contrefait
en Afrique, même si nous le comprenons aisement, ce type d'action ne
correspond pas tout à fait aux souhaits initiaux de la profession.
Cordialement
HUbert Barennes
Dr H.Barennes
hubert.barennes@auf.org
Barenneshub@yahoo.fr
Pédiatre, Epidémiologiste, PhD, HDR
Coordinateur enseignement et recherche
BP 9519 VIENTIANE, LAO PDR
Tél (856.21).21.93.46
fax (856.21).21.93.47
hubert.barennes@auf.org