[e-med] (2)Politiques Pharmaceutiques en Afrique: les approches de l'OMS et de la Banque Mondiale

Bonjour à tous,

Merci à Carinne pour le rapport très interessant.
A mon avis l'OMS comme la Banque Mondiale doivent travailler au cas par cas :

1. cas des pays en situation de crise,
2. cas des pays en sorties de crise,
3. cas des pays en developpement.

Au Burkina Faso comme dans près que tous les pays de l'UEMOA, il y a un besoin de supprimer les recouvrements des couts( "out of pocket"). Maintenant, la Banque Mondiale doit appuyer les Etats a avoir des systèmes decentralisés assez bien organisés pour mieux mettre en oeuvre les nouvelles politiques de l'OMS sur l'accessibilité financière aux medicaments essentiels.

Voilà maintenant plus d'un quart de siècle que la politique des médicaments essentiels est un succès mais c'est depuis la devaluation du FCFA que les "out of pocket" empiettent le developpement des ménages et renforcent l'appauvrissement suplementaire et la misère des familles en cas de maladie.

Que faut-il faire ?

A la recherche des réponses à cette question, on constate que la Banque Mondiale doit appuyer aussi les centres hospitaliers publiques. Il faut pour ces cas de pays qui sont dans les critères du Burkina Faso que :

- Au niveau de l'OMS : Poursuivre la politique des médicaments essentiels mais ajouter une vraie politique pour l'accessibilité financière à ces medicaments essentiels,
- Au niveau de la Banque Mondiale : Soutenir les Etats à construire un système de decentralisation performant en formant les conseillers municipaux sur l'organisation des systèmes de prépaiement des médicaments essentiels. Alors, la création de caisse municipales de financement des médicaments des médicaments essentiels devient une priorité pour la banque mondiale.
-Au niveau toujours de la banque mondiale : Definir une politique d'apppui aux centres hospitaliers dans le cadre de la politique d'accessibilité financière aux medicaments essentiels non générique des pays. On sait comment les centres hsoptailiers sont abandonnés et donc les médicaments essentiels non génériques hospitaliers sont pratiquement non accessible aux ménages.

A mon avis, si ces trois points sont pris en compte, les deux institutions auront entammé une nouvelle dynamique de la lutte contre la pauvreté dans les pays comme le Burkina Faso et de l'UEMOA.

Maintenant la gratuité est inévitable dans les pays en crise ou en poste crise jusqu'à ce qu'ils entamment un processus de developpement. Il y a tellement d'ONG qui sont spécialisés dans le domaine que la Banque Mondiale et l'OMS n'auront qu'à faire des appuis technqiues peut-etre. Bien sure qu'il faut aider à construire la politique pharmaceutique.

C'est mon avis !

Merci !

Dr Hamado SAOUADOGO
Pharm.D, M.P.H.
Health Systems Management/International health
Strategy for Emerging and Infectious diseases
Skype : hamado.saouadogo
http://www.cooperation.net/donald

Bonjour,

Je ne pense pas qu'il s'agisse de supprimer le recouvrement des coûts. Il
s'agit plutôt de passer du recouvrement direct à celui du recouvrement
indirect.
La suppression totale du RC , c'est ce qui s'est fait pendant 1 an en Côte
d'Ivoire. C'est une catastrophe pour tout le système de santé publique et
pour les malades qui se retournent vers le système privé et l'illicite. Le
gouvernement Ivoirien en a pris conscience et doit accélérer la mise en
place de la CMU qui était déja l'objectif politique dans la déclaration
présidentielle lors de l'investiture.

Serge Barbereau