Bonjour à tous,
A mon avis, la CEDEAO a plus besoin d’un Comité pour le developpement de la pharmacie
hospitalière. Si c’était le cas, cette initiative serait en etroite ligne avec
la création de cette Centrale Pharmaceutique Régionale et l’adoption de la charte
de collaboration entre l’OOAS et les industries pharmaceutiques de la région.
Personne ne
pourra lutter contre le commerce illicite s’il n’y a pas une assurance maladie,
une dispensation nominative au lit du patient, une excellente politique
pharmaceutique régionale et un systéme de santé performant comme dans les pays
scandinaves.
Les initiatives
des autorités sanitaires de la région sont assez louables. Mais nous souhaitons
une meilleure prise en compte du vollet Accessibilité financière et Performance
des Système de Santé dans la région surtour le système de santé rural.
Le developpement
du secteur sanitaire en tenant compte de la decentralisation et du processus de
democratisation devait assurer un bien etre des ménages. Et par conséquent un
retro-contrôle entre les electeurs et les elus sur la base des indicateurs
simples de performance du système de santé au niveau rural (Taux d’accessibilité
financière, taux de mortalité maternelle et infantile du village).
Jusqu’à nos jours,
les paiements directs des médicaments essentiels sont les principales causes
des dépenses catastrophiques et l’apauvrissement suplementaire des ménages de
la région. Alors, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, la création d’un
Comité de Lutte contre ces Paiments Directs des médicaments essentiels aurait
pu etre plus comprehensible qu’une création ou une installation d’un Comité de
lutte contre le commerce illicite de médicaments.
Il était aussi question
que les ministres de la santé fassent des propositions claires sur l’exploitation
des flexibilités des ADPIC et la politique pharmaceutique régionale après 2016.
Merci à tous et bon week end !
Dr Hamado SAOUADOGO
International Health Specialist