Je me permets d’emboiter les pas de Jean-Marie et Boniface pour dire qu’ une plateforme comme celle que constituera la table ronde prévue à Ouagadougou est une réelle opportunité à saisir pour jeter des bases solides d’une véritable lutte concertée contre les faux médicaments (contrefaçon et circuit illicite) qui constituent un sérieux problème de santé publique, notamment dans les Pays dont la population a un pouvoir d’achat limité.
L’implication de l’Afrique Centrale (à travers l’OCEAC) à ces assises témoigne de la volonté de tenir compte des similitudes (malgré quelques différences d’approche) entre les deux régions et du rôle de la porosité des frontières dans la propagation de ce fléau. La suite logique me semble être la préparation et la tenue d’une réunion similaire en Afrique centrale, avec, en plus des objectifs actuellement visés, celui de coordonner (harmoniser) la lutte entre les 2 blocs.
Notons qu’en zone CEMAC, 6 Présidents sur 7 ont déjà signé l’accord de Cotonou. A mon avis, c’est une étape importante dans la manifestation d’un engagement… de haut niveau.
Pas question de s’arrêter à ce niveau !!!!! Ce serait tout simplement dommage.
Emilienne Pola Yissibi