[e-med] Table ronde « Pour une action conjointe contre les faux médicaments en Afrique de l'ouest »

Réunion "Pour une action conjointe contre les faux médicaments en Afrique de l’Ouest " (Ouagadougou, 27 et 28 septembre 2011)

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/enjeux-internationaux_830/aide-au-developpement-gouvernance-democratique_1060/evenements_19763/reunion-pour-une-action-conjointe-contre-les-faux-medicaments-afrique-ouest-27-28.09.11_95481.html

L’ensemble des partenaires techniques et financiers se sont réunis à Ouagadougou, les 27 et 28 septembre afin de renforcer la stratégie de l’Afrique de l’Ouest contre le trafic de faux médicaments. Cette réunion intervient deux ans après l’Appel de Cotonou du 12 octobre 2009, qui a initié une campagne de mobilisation politique internationale.

Cette table ronde a réuni de façon pluridisciplinaire les institutions, organisations non-gouvernementales et partenaires du secteur privé qui travaillent déjà avec les pays en développement pour renforcer les administrations et sécuriser le circuit de distribution des médicaments.

Organisée à l’initiative de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), du ministère des Affaires étrangères et européennes français, de l’Organisation mondiale de la Santé, de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et de la fondation Chirac, la « table ronde de Ouagadougou » avait deux objectifs :

Le renforcement du plan d’action de la CEDEAO contre les trafics de faux médicaments, par une consultation pluridisciplinaire de ces partenaires.

La mise en place d’une plateforme de collaboration pour les partenaires techniques et financiers, spécialement dédiée à la lutte contre les faux médicaments en Afrique de l’Ouest.

Le trafic de faux médicaments touche prioritairement les pays en développement, où la part de faux médicaments peut atteindre 30% des produits en circulation. Ces médicaments ne contiennent pas de principe actif ou de façon mal dosée, et contiennent parfois des substances toxiques. Outre le fait qu’ils ne soignent pas, ils peuvent handicaper, empoisonner voire tuer. Ils sont vendus de façon illicite, mais apparaissent aussi dans les réseaux officiels de distribution.

Face à ce fléau de santé publique, le ministère des Affaires étrangères et européennes s’engage. A cette occasion, il a sensibilisé ses partenaires sur une réponse commune fondée sur la prévention et la répression. Cette politique va de pair avec l’engagement français en matière d’accès à des médicaments de qualité pour les populations les plus pauvres (contribution au Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme, soutien à UNITAID, facilité internationale d’achat de médicaments financée par la taxe de solidarité sur les billets d’avion, engagement sur la communauté de brevets…).

L’implication forte des communautés régionales que sont l’UEMOA et la CEDEAO/OOAS sera déterminante dans la suite du processus. Les participants ont proposé l’inscription à l’agenda du secrétariat conjoint CEDEAO/UEMOA , la validation et la mise en œuvre d’un plan stratégique régional de lutte contre les faux médicaments.

Rapport général table ronde en PDF - (PDF, 1 Mo)
General report round table in PDF - (PDF, 1 Mo)

Bonjour,
Les solutions relatives à la disponibilité et accessibilité des médicaments de bonne qualité exigent une approche d'implication de toutes les parties prenantes, car le médicament englobe des aspects sanitaire, social, économique et politique.
Cette approche peut etre utilisée au niveau de chaque pays et servir d'exemple à d'autres organisations sous régionales de l'Afrique.
Nous saluons cette approche multi-sectorielle et pluridisciplinaire.
Ph Jean Nanga,MPH
DRC