Comme le dit Jean Loup Rey, le problème est moins l'approvisionnement en
médicament que la distribution..
L'aide internationale apporte un grand nombre de médicaments et se préoccupe
rarement de la distribution. C'est ainsi que partout l'on se retrouve en
présence de stocks périmés ou de matériel jamais mis en fonction ou en panne
faute de maintenance.
La satisfaction du don l'emporte sur l'analyse de l'efficacité.
La distribution a un coût .
La distribution de médicament doit aussi s'accompagner d'un circuit
financier efficace et d'un circuit d'information permettant de bien
préoccupe les besoins.
Là aussi l'aide internationale ne s'intéresse que trop peu à la destruction
des circuits financiers qu'entraîne les dons. Il vaudrait mieux pour garder
les circuits financiers que l'on dirige 'la "'solidarité internationale
"vers la demande et plus particulièrement vers les structures périphériques.
C'est elles qui sont en contact avec les malades. L'on voit pour raison de
"maladies prioritaires" revenir la gratuité. C'est bien pour le malade ,
mais qui paye cette gratuité? Les structures dispensent gratuitement, mais
n'ayant plus de ressources n'achètent plus. L'argent ne remontant pas les
centrales d'achats accumulent des créances ..... et un jour, il faut
renflouer et on parle de mauvaise gestion..
Il me semble qu'il faut plutôt revoir tout le système.
J'attends vos réflexions.
Serge Barbereau