E-MED: (3)OMS mesures d'urgence pour l'acc�s aux m�dicaments
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L�Organisation mondiale de la Sant� parle d�urgence sanitaire mondiale a
propos
des difficult�s d�acc�s aux m�dicaments contre le SIDA
Traitement contre le SIDA : une urgence sanitaire mondiale qui appelle une
action imm�diate
On ne peut plus continuer comme avant
http://www.who.int/mediacentre/releases/2003/pr67/fr/index.html
22 septembre 2003 | NEW YORK -- Le fait que des millions de personnes dans
le monde n�aient pas acc�s au traitement antir�troviral contre le SIDA cr�e
une situation d�urgence mondiale. Il existe pourtant des m�dicaments qui
permettraient de soigner les malades pour un dollar par jour, voire moins,
mais ceux qui ont besoin de ces m�dicaments n�y ont pas acc�s. Quelque six
millions d�habitants de pays en d�veloppement souffrent d�une infection �
VIH qui n�cessite un traitement antir�troviral. Or moins de 300 000 d�entre
eux en b�n�ficient. En Afrique subsaharienne, o� vivent la plupart des
malades concern�s, seuls 50 000 sont sous traitement. Cette urgence
sanitaire mondiale appelle une action imm�diate. L� Organisation mondiale
de la Sant� (OMS) va s�employer avec l�ONUSIDA et ses autres partenaires �
prendre des mesures d�urgence en faisant fond sur l�exp�rience qu�elle a
acquise par ses interventions rapides dans des situations d� urgence
complexes en Afghanistan, au Lib�ria, en Irak, et lors de la flamb�e de
SRAS. � Pour offrir un traitement antir�troviral aux millions de personnes
qui en ont besoin, nous devons changer notre fa�on de voir et notre fa�on
d�agir, a d�clar� le Dr Lee Jong-wook, Directeur g�n�ral de l�OMS. On ne
peut plus continuer comme avant. Continuer comme avant, c�est laisser
mourir des milliers de personnes tous les jours. �
L�OMS mettra des �quipes d�intervention d�urgence � la disposition des pays
les plus durement touch�s par le VIH/SIDA dont le gouvernement en aura fait
directement la demande. Compos�es d�experts du traitement contre le SIDA
travaillant pour des organisations internationales et non gouvernementales,
ces quipes collaboreront avec les gouvernements pour trouver les moyens de
fournir au plus vite des m�dicaments antir�troviraux � ceux qui en ont
besoin. L�OMS a d�j� entrepris : de r�diger des directives techniques
simplifi�es pr�conisant des m�dicaments en associations fixes, des examens
de laboratoire de base et des protocoles th�rapeutiques plus simples ; de
mettre sur pied un dispositif mondial d�approvisionnement en m�dicaments
contre le SIDA et en produits diagnostiques pour aider les pays en
d�veloppement � se procurer des antir�troviraux de qualit� ; d�organiser
une formation rapide pour les milliers d�agents de sant� qui seront charg�s
d�administrer le traitement ; de d�terminer le co�t du projet, combien il
manque pour le financer et les mesures � prendre pour r�unir les fonds
manquants, au nombre desquelles des strat�gies �nergiques de
sensibilisation afin de mobiliser des ressources nationales et
internationales. Trois millions de personnes sous antir�troviraux d�ici �
2005 Aujourd�hui, l�OMS et l�ONUSIDA renouvellent l�engagement qu�ils ont
pris d�atteindre un objectif ambitieux, l�objectif � trois millions d�ici
2005 �, � savoir fournir des m�dicaments antir�troviraux � trois millions
de personnes d�ici la fin de 2005. Si l�on cumule tous les programmes
existants, moins d�un million de personnes d�ici la fin de 2005
b�n�ficieront du traitement antir�troviral dont elles ont besoin. L�OMS,
l�ONUSIDA et leurs partenaires sont en train de mettre au point une vaste
strat�gie � l��chelle mondiale pour atteindre l�objectif fix�. La strat�gie
sera pr�sent�e en d�tail le 1er d�cembre prochain, lors de la Journ�e
mondiale du SIDA. � On aurait tort de sous-estimer l�ampleur du probl�me :
99% environ des s�ropositifs qui ont aujourd�hui besoin d�un traitement
contre le VIH en Afrique subsaharienne en sont priv�s, a d�clar� le Dr
Peter Piot, Directeur ex�cutif de l�ONUSIDA. Mais le traitement contre le
SIDA n�est pas une intervention ponctuelle, c�est un engagement � long
terme. Les ressources et la volont� politique doivent donc augmenter
consid�rablement et durablement, y compris dans les pays gravement touch�s.
Surtout, il faut incorporer le traitement dans des plans d�urgence de
port�e plus g�n�rale en mati�re de pr�vention et de soins, sinon nous
n�avons aucune chance de renverser le cours de l��pid�mie de SIDA. �
Tous unis pour r�ussir De concert avec l�ONUSIDA et d�autres partenaires,
l�OMS dirige l�action men�e face � cette urgence sanitaire mondiale et
engage les gouvernements, les donateurs, d�autres organisations
internationales, des organisations non gouvernementales, les personnes
vivant avec le VIH/SIDA et les entreprises pharmaceutiques � unir leurs
efforts pour fournir des m�dicaments antir�troviraux aux millions de gens
qui en ont besoin de toute urgence. � Les pays ne peuvent pas payer ces
m�dicaments sans une aide ext�rieure, explique le Dr Richard Feachem,
Directeur ex�cutif du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose
et le paludisme. Le Fonds mondial a �t� cr pour aider � financer ce type de
projet � grande �chelle. Nous voulons qu�on nous demande de financer des
projets ambitieux destin�s � aider ceux qui ont besoin d�un traitement. �
Le traitement du SIDA en quelques mots Plus de trois millions de personnes
sont mortes du SIDA en 2002, soit plus de 8000 personnes par jour ou une
personne toutes les 10 secondes. Sur les 42 millions de personnes
actuellement porteuses du virus, cinq � six millions ont imm�diatement
besoin d�un traitement antir�troviral car elles sont dans un �tat grave.
Actuellement, seulement 300 000 personnes dans les pays en d�veloppement
sont sous traitement antir�troviral. En Afrique, moins de 50 000 personnes
ont acc�s aux antir�troviraux. De nombreux groupes ont montr� qu�il �tait
possible de fournir des antir�troviraux aux pays pauvres avec une
efficacit� et des avantages comparables � ceux observ�s dans les pays
riches. Vu les tendances actuelles et en tenant compte de tous les
programmes en cours et de tous les fonds donn�s � cette cause, moins d�un
million de personnes b�n�ficieront d�antir�troviraux d�ici la fin de 2005.
Le co�t des antir�troviraux a nettement diminu� et, dans certains des pays
les plus pauvres du monde, le traitement est disponible pour moins d�un
dollar par jour, voire moins.
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Mr Iain Simpson
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