[e-med] (3)Paludisme : « Pourquoi l’OMS recommande-t-elle un vaccin efficace à seulement 30 % ? »

C'est en effet totalement aberrant
Recommander un vaccin efficace à 30% après 4 injections quel intérêt?
Comment va-t-on pouvoir assurer ces 4 injections ajoutées à celles du
programme de vaccinations?
Que va-t-on dire à une maman dont l'enfant vacciné fait un accès palustre
(il fait partie des 65% pour lesquels le vaccin est inefficace)?
Quel effet cela va-t-il avoir sur les couvertures vaccinales des autres
vaccins?
La stratégie actuelle (traitement précoce par ACT et MILDA) donne de bons
résultats elle n'est pas encore appliquée partout : mettons les efforts sur
son application.

Triste

Dr JL Rey médecin de santé publique

Voilà ce que j’avais écrit sur ce sujet à e-med@healthnet.org <mailto:e-med@healthnet.org>

"Commentaires sur le mail « e-med] (2)LOMS recommande le déploiement massif du premier vaccin antipaludique chez les enfants vivant dans les zones à risque (8.10.2021) »
Il faut raison garder sur cette recommandation de l’OMS pour ce vaccin pour les raisons suivantes :
L’efficacité lors de l’étude devra être comparée à l’efficacité « opérationnelle » lors de la mise en oeuvre de la stratégie sur le terrain : c’est le problème de la faisabilité en situation réelle
2) Réduction de 3 cas de paludisme sur 10, et de 3 cas sur 10 de formes graves lors de l’étude : est ce « une réduction considérable ? ; ces chiffres ne seront pas atteints lors d’une mise en oeuvre sur le terrain.
Ce sera la première fois que l’on utilisera un vaccin avec une efficacité si faible ; il faut penser aux réactions des populations
Imaginer ce qui se serait passer avec un vaccin anti Covid 19 ayant la même « efficacité »
2) Il faut 4 doses !!! Et quelle efficacité dans le temps ?
3) La réalité du financement dans le temps
En tant qu’ancien paludologue de terrain en Afrique, je suis très dubitatif sur ce vaccin.
Il faut continuer dans la recherche d’un vaccin vraiment efficace et surtout poursuivre dans la stratégie actuelle (Traitement, prévention par la moustiquaire imprégnée) ; il faut aussi développer les recherches sur de nouveaux traitements (problème de la résistance aux dérivés de l’artémisinine) et de nouveaux insecticides.

Pr Dominique Baudon,
Professeur du Val-De-Grâce"
d.baudon195@laposte.net
06 61 77 69 38

Oui je suis écœuré, déçu et fou de rage face au silence de tous les hommes de science. C'est pire que l'apparteid et la théorie de Maltus
Prof A DIOURIA DIALLO