Bonsoir à tous,
Message qui fait suite à des messages qui traitaient d'un rapport du Sénat Français sur les
liens entre industrie et professionnels de santé:
www.senat.fr/rap/r05-382/r05-382.html ou www.senat.fr/rap/r05-382/r05-3821.pdf
Pour mémoire, deux brefs extraits de l'article que le quotidien Le Monde a
consacré au rapport :
www.essentialdrugs.org/emed/archive/200606/msg00066.php
Les conditions de mise sur le marché et de suivi des médicaments "souffrent d'un
manque de transparence et d'une trop grande dépendance vis-à-vis de l'industrie
pharmaceutique". Tel est le constat dressé par la mission d'information de la
commission des affaires sociales du Sénat consacrée aux enjeux sanitaires de la
politique du médicament, dont le rapport a été rendu public mercredi 14 juin.
La mission regrette également que l'industrie pharmaceutique "se soit imposée
comme le premier vecteur d'information des professionnels de santé". Pas
étonnant, dans ces conditions, que la France soit confrontée à "des problèmes
de prescriptions inadaptées et de surconsommation médicamenteuse". Dès leurs
études, et tout au long de leur carrière, les médecins évoluent dans un
environnement où "l'absence de neutralité" est la règle. Dans les facultés de
médecine, la pharmacologie est "le parent pauvre" des enseignements. Par la
suite, la formation médicale continue (FMC) - obligatoire depuis 1996 - est
financée à 98 % par les laboratoires. Quant aux 24 000 visiteurs médicaux qui
vont promouvoir les produits de leur firme dans les cabinets de ville, ils
"influencent considérablement les comportements de prescription", relève le
rapport.
Dans son communiqué de presse contestant le rapport du Sénat, après avoir salué
le travail des sénateurs, le LEEM écrit :
www.essentialdrugs.org/emed/archive/200606/msg00075.php
Pour autant il naccepte pas les accusations de dépendance qui sont portées sur
les relations entre lindustrie et les professionnels de santé. Les liens de
travail indispensables qui peuvent se nouer entre experts ninduisent aucune
conditionnalité ; ils ne remettent jamais en cause le libre arbitre et la
maîtrise totale des décisions des personnes. Aucune suspicion sérieuse ne peut
étayer une accusation de ce type.
De la même façon, laccusation répétée sur linfluence considérée comme trop
forte de la visite médicale dans la prescription, et les craintes concernant la
formation médicale continue, constituent un lieu commun idéologique.
Puisque qu'il est question de lieu commun idéologique, je suis allé sur Internet
vérifier qui, en dehors des sénateurs français, propage des lieux communs
idéologiques.
Une promenade très rapide et un peu distraite, je le reconnais, sur les sites du
Lancet, du BMJ et du New england permet une moisson darticles variés : articles
de recherche, dinformations ponctuelles, de réflexions, de recension de
publication, qui traitent des relations entre lindustrie du médicament et les
professionnels de santé.
Ci-dessous, quelques exemples pris à la volée, il ne sagit pas dune revue de
la littérature mais de pistes vers des articles qui offrent de nombreuses
références.
Si un e-medien est disposé à faire une revue de la littérature, ce pourrait être
un bel exercice de mettre à la disposition dun public francophone un document
synthétique
avis aux amateurs de lieu commun.
Bonne lecture