[e-med] (5)Western Union et le code de déontologie pharmaceutique .

Je suis parfaitement d'accord avec le point de vue de Biramé sur le fait que le Pharmacien ne peut pas se targuer de tout se permettre comme activités dans son officine, même s'il n'existe aucun texte législatif qui l'interdit expressément. Pensons seulement au fait que notre profession reste jusque-là un Monopole reconnu universellement. Le législateur nous a accordé le droit et la responsabilité exclusive de déliver des médicaments. A notre tour de l'exercer en toute responsabilité et avec discernement. L'espace de notre officine devrait être un lieu se consacrant par conséquent exclusivement à des actes touchant de près ou de loin à la santé. Ce qui semble être incompatible avec le fait de se livrer à des activités financières telles que Western Union. Dans toute chose le bon sens devrait prévaloir à mon avis. En lieu et place de vouloir toujours nous coller à des textes qui ne peuvent pas toujours tout prévoir à
l'avance. Et si enfin, nous ne voulons pas banaliser le sérieux de notre profession comme l'a si bien dit Biramé. Réfléchissons-y!

Dr Bérenger B. KIEMA
E-mail: kbasga@yahoo.fr

Je suis parfaitement d'accord avec le point de vue de mes prédécesseurs. UNE OFFICINE DE PHARMACIE est PLUS un espace de santé qu'une entreprise de production au sens économique du terme.
Vu uniquement sous l'angle économique, une officine pourrait:
- soit opter pour une stratégie de spécialisation qui la permettrait de faire des fusions acquisitions à l'image de RENAULT-NISSAN ou AIR FRANCE -KLM etc...; dans ces conditions le pharmacien pourrait avoir plusieurs officines (mais l'exercice personnel? don d'ubiquité?) ou
-soit opter pour une stratégie de diversification qui ferait appelle à d'AUTRES METIERS; dont le transfert d'argent (qui est UN METIER); dans ces conditions, on verrait plusieurs domaines d'activités dans une même officine. Or, pour l'exploitation de l'officine, le pharmacien a enregistré son diplôme auprès du greffe du tribunal qui permet à la chambre de commerce de lui délivrer un registre de commerce pour la dispensation de produits pharmaceutiques et non de transfert d'argent. D'où pour cette dernière activité, le pharmacien d'officine peut y investir et CONFIER la gestion à un tiers en dehors de l'officine.
C'est çà la diversification du portefeuille du pharmacien. DE GRACE restons pharmaciens. "A chacun son métier, et les vaches seront bien gardées"

Dr Aline KANE
vice président du syndicat
des pharmaciens privés du SENEGAL
tel:00 221 77 644 31 71>

Juste pour completer le point de vue de Berenger, L'officine pharmaceutique ne peut pas non plus devenir une cabine telephonique publique ou un bureau de change. Les raisons restent les memes.

Gabriel Bukasa Kaleka
B.Pharm.,MPH

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