[e-med] (6) Médicaments de rue : les vendeuses défient les autorités

Comme je l'ai abordé dans mon intervention à Brazzaville, il me semble qu'il faut aussi renforcer les DPM et obtenir leur reconnaissance. L'enregistrement des médicaments, l'enregistrement des grossites répartiteurs ne permet pas actuellement de sécuriser le circuit officiel.
Pour lutter contre le marché illicite, il faut démontrer la qualité des services officiel et garantir la qualité de tous les médicaments qui entrent dans le pays.

Nous devons réfléchir à une suite de la campagne. il me semble qu'il faut changer de slogan et aborder le problème des coûts. il est toujours trop cher de se soigner avec des médicaments sans efficacité.
Nous sommes à votre écoute.

Serge Barbereau
serge.barbereau@wanadoo.fr

La lutte contre la vente illicite des médicaments dans les pays en développement devient de jour en jour plus complexe. Plus les pharmaciens s'engagent, plus ils apparaissent comme des corporatistes qui ne défendent que leurs intérêts, stratagème utilisé par ceux qui ne sont pas du métier et qui en tirent les plus grands profits.
   
En effet, je constate que les vendeurs sont plus proches des populations et des autorités que nous les professionnels du médicament. Or le marché pharmaceutique et la politique dépendent en grande partie de ces partenaires. Le non professionnalisme de certains dans la dispensation et la collaboration d,autres avec le marché illicite compliquent davantage la situation.
   
En tenant compte de ces différents éléments, il serait stratégique de changer de slogan et de parler plutôt d'assurance qualité des médicaments appuyée par la professionnalisation de la dispensation des médicaments particulièrement en officine de ville.
   
Par ailleurs, il faut concentrer les efforts pour que les États s'engagent à mettre en place la sécurité sociale en ce qui concerne la prise en charge des maladies. Bien sûr que la bataille ne sera pas facile, d'autant plus que les pays en développement peinent à boucler leurs budgets et la sécurité sociale signifie dans la plupart des cas déficit. Ce qui qppellerait l'État à mettre la main à la poche plutôt vide.
   
Quelque soit la complexité du problème, notre engagement doit tenir mais nous devons davantage réflechir aux aspects pratiques. pourquoi, nous n'utiliserons pas mieux leurs méthodes et stratégies en faisant la différence par notre professionnalisme.
   
Pourquoi ne pas prendre leur terrain et nous en approprier puique nous connaissons mieux les problèmes liés au médicament.
   
Tant que nous parlerons de lutte contre le marché illicte, nous risquerons de ne pas être entendus et de ne pas avoir le soutien d'une frange importante de combattants incontournables. Trouvons des mots beaucoup plus mobilisateurs qu'hostiles. Nous pouvons procéder à leur usure sur leurs propres terrains.
   
A. Sidiki DIAKITÉ
diakadam@yahoo.fr

Avec la progression inquiétante du marché illicite
dans nos pays Africain où la volonté politique est
presque inexistante, il y a lieu à mon avis de se
penser sur les approches professionnelles. Il faut que
les pharmaciens puissent retablir la confiance avec
nos populations. Le professionalisme dans nos lieux
d'exercice est incontournable. Que la population fasse
la difference entre le professionel et le non
professionel. Pour se faire, le PHARMACIEN, le seul
garant de la qualité des medicaments , doit être au
coeur des SLOGANS.

Moussa Konate
moussa_konate2@yahoo.fr