Dr kaboré, je suis parfaitement d'accord avec vous; notre incapacité à
assurer notre "souveraineté sanitaire" est une réalité qui fait honte.
Qu'on me permette de revenir sur ce que j'ai dit le24 mars dernier . Nos
chefs d'états et de gouvernements ont considéré en juillet 1987 dans leur
Déclaration AHG/DECL.1(XXIII) lors de la 33ème session ordinaire de l'OUA
à Addis Abeba,"la santé base du développement ».
La mise en place du fonds spécial de la santé pour l'Afrique n'a commencé
qu'en 1990 avec un compte à la Société de banque Suisse ; les statuts
finalisés en 1991 prévoyaient une dotation initiale de US $ 10 millions à
porter rapidement à US$ 200 millions. Ce capital était à placer
entièrement à la BAD. Seuls les intérêts devraient être utilisés. Effectif
en 1992 avec seulement 739.162,14 USD (chiffre communiqué par OMS/AFRO);
montre à suffisance combien notre patriotisme est émoussé; car à cette
époque, nous étions assez nombreux au sein des structures des Nations
Unies, et même jusqu'à ce jour.
Avec les expériences de vos compatriotes, Pierre GUISSOU, Zéphirin DAKUO,
et ceux d'autres pays, comme Pr KAMSU KOM au Cameroun........etc,
l'histoire du "tramadol" se multipliera malgré les difficultés actuelles
de réunir le groupe seuil de chercheurs .
Pr Koumaré
Président de la Société Malienne de Phytothérapie (SMP)