[e-med] A propos des ARV indiens et autres produits

Chers E-médiens,

J'ai la certitude qu'en Inde il n'y a pas de sérieux dans les procédures de validation des médicaments qui y sont fabriqués. Je crois que chacun fait ce qu'il veut, comme il veut et quand il veut dans la course effrénée vers le gain et ceci sans risque d'être poursuivi par les autorités indiennes.
En Guinée, nous sommes envahis par des produits indiens, comme les solutés massifs qui gèlent, des associations farfelues de principes actifs. Il n'est pas donc étonnant aujourd'hui que l'on trouve dans les ARV des produits non conformes.
Comme vous le savez, il est plus aisé de démontrer la conformité physico-chimique (identification des principes actifs et leur dosage) que la conformité galénique (teneur et qualité des excipients).
Nous avons le devoir de protéger la santé des populations du monde et de n'autoriser à en fabriquer seulement que ceux qui sont bien équipés et capables de nous fournir des médicaments bioéquivalents aux produits princeps.
Le rôle de l'OMS est aussi de se mettre en rapport avec les autorités sanitaires des pays pour faire respecter les procédures et ne mettre à la disposition des populations du monde que des médicaments sûrs, efficaces et à coûts accessibles.

Diallo Thierno Mamadou
Pharmacien-Guinée

Chers e-médiens,
Je fais miennes les inquiétudes exprimées par notre confrère Thierno Mamadou DIALLO quant à la prolifération des médicaments indiens sur la marché guinéen dont la plupart ne répondent pas effectivement aux normes pharmaceutiques requises, selon les études de contrôle de qualité effectuées à l'université de conakry.
La question que l'on peut se poser est de savoir si les services de l'OMS arrivent aujourd'hui à faire respecter les bonnes pratiques pharmaceutiques par les industries pharmaceutiques à travers le monde, notamment les pays en voie de developpement?
En tous les cas, cette triste réalité en rajoute aux nombreux problèmes que connait le pharmacien et la pharmacie guiéenne dont le marché illicite de médicaments et le developpement de médicaments contrefaits sur le marché constituent un véritable casse-tête.
Je formule le souhait de voir les autorités à tous les niveaux s'impliquer davantage dans la restauration de la loi en la matière,

CAMARA Mohamed Kerfalla
pharmacien-Guinée.

Je pense qu'il ne faut pas attribuer cette défaillance à un
dysfonctionnement des services de l'OMS mais plutôt à ceux qui négocient
ces contrats et qui omettent de prévoir dans ces derniers, des clauses
de protection et de prévention. Vous savez plus que moi, que les
distorsions que vous avez évoquées cachent en fait de sérieux problèmes
de professionnalisme et d'éthique. L'une des solutions serait de
soumettre les lots destinés à l'exportation à un certificat
d'approbation émanant du Laboratoire National de Contrôle des
Médicaments du pays d'origine comme c'est le cas pour les médicaments
consommés localement ou tout simplement de demander des modèles
identiques à ceux commercialisés dans le pays d'origine (Cas de la
Tunisie). Il faudra aussi connaître les normes qui y sont pratiquées, la
fiabilité et le sérieux du LNCM ainsi que sa renommée. Sinon il faudra
soutraiter ces analyses dans un laboratoire indépendant. En fait, on
revient à dire encore une fois qu'en matière de santé et encore plus en
Pharmacie, il n'y a que le contrôle qui permet d'avoir la qualité
requise avec toutes les conséquences financières et juridiques qu'il
engendre pour les parties impliquées.

Lassaâd M'SAHLI
Pharmacien
Tunis.

Dear Fellow,

The main problem is not on the quality of these HIV products, but on the type of equivalence test used?
What will happen when the branded product owner doesn't give clearly his own equivalence test

Let's be aware at each step (particularly from Big Pharma )

WAPHAR Pharmaceuticals

[merci de signer vos messages SVP.CB]