E-MED: Afrique du sud et traitement antir�troviral: un autre proc�s
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Une ONG demande � Mb�ki de changer de position sur le VIH/SIDA
Le Cap, Afrique du Sud (PANA) - L'ONG Human Rights Watch a invit� le
pr�sident sud-africain Thabo Mb�ki � abandonner son opposition � un appel
juridique pour un traitement � moindre co�t du VIH/SIDA pour les femmes
enceintes.
Le gouvernement sud-africain est actuellement en proc�s avec Treatment
Action Campaign d'Afrique du Sud qui veut assurer aux femmes s�ropositives
un acc�s � un traitement anti-r�troviral peu co�teux afin de r�duire le
risque de la transmission du virus � leurs nouveaux-n�s. Une audience de
cette affaire est pr�vue pour lundi prochain � la Cour supr�me de Pr�toria.
M. Mb�ki a, � plusieurs reprises, r�fut� le fait que le virus de
l'immuno-d�ficience humaine (VIH) �tait responsable du SIDA, et d�clar� que
les m�dicaments contre le SIDA �taient dangereux.
"Le gouvernement de M. Mb�ki devrait abandonner cette querelle juridique et
soutenir les programmes visant � aider les nouveaux- n�s � ne pas entrer
dans la vie avec le VIH", a affirm� Peter Takirambudde, directeur ex�cutif
de la division Afrique de Human Rights Watch.
"M�me dans les pays africains aux revenus moins �lev�s, les femmes ont de
plus en plus acc�s � ce traitement", a soulign� M. Takirambudde.
Selon les statistiques de l'ONU , l'Afrique du Sud compte le plus grand
nombre de personnes vivant avec le VIH/SIDA de tous les pays d'Afrique -
environ 4,2 millions.
Le Conseil pour la recherche m�dicale d'Afrique du Sud a estim� r�cemment �
7 millions les personnes qui pourraient mourir du VIH/SIDA d'ici � 2010,
principalement de jeunes adultes � la fleur de l'�ge.
Bien que l'Afrique du Sud ait les ressources pour traiter un nombre
significatif de malades du VIH/SIDA, le gouvernement a syst�matiquement
refus� de soutenir les programmes de traitement.
En avril 2001, l'Afrique du Sud a remport� un proc�s contre 39 soci�t�s
pharmaceutiques qui poursuivaient le gouvernement en raison des dispositions
d'une loi de 1997 qui avait pour objectif de faciliter la production et
l'importation de m�dicaments g�n�riques contre le VIH/SIDA.
Cependant, l'opportunit� pour les programmes de traitement cr��e quand ces
soci�t�s ont renonc� � leurs poursuites sous la pression nationale et
internationale n'a pas �t� exploit�e par le gouvernement qui ne finance pas
les programmes de traitement de mani�re significative.
"Le pr�sident Mb�ki pourrait en grande partie rattraper sa mauvaise gestion
du VIH/SIDA en soutenant le traitement de la transmission du virus de la
m�re � l'enfant", a d�clar� M. Takirambudde.
Human Rights Watch a invit� M. Mbeki � pousser le gouvernement � augmenter
son soutien budg�taire aux programmes de lutte contre le VIH/SIDA (qui
n'obtiennent actuellement que moins de 1% du budget national).
L'ONG a �galement exhort� le gouvernement sud-africain � collaborer avec les
responsables m�dicaux et de la sant� publique en Afrique du Sud qui sont
d�j� mobilis�s pour renforcer la pr�vention et les programmes de traitement.
"La remise en question par le pr�sident Mb�ki du caract�re scientifique du
VIH/SIDA et le refus actif du gouvernement sud-africain de soutenir des
programmes � l'efficacit� reconnue contribue � entretenir la crise du
VIH/SIDA en Afrique du Sud", a soulign� M. Takirambudde.
"Ceci est encore pire que l'inaction du gouvernement � laquelle nous avons
si souvent assist� en ce qui concerne le VIH/SIDA", a fait remarquer
Takirambudde.
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