[e-med] article du Républicain sur la CAMEG-Togo

CAMEG-Togo transformée en un mouroir : Personnel et " Directeurs généraux " à couteaux tirés
LE REPUBLICAIN N° 52 du 24 octobre 2006

La Centrale d’Achats des Médicaments Essentiels et Généniques, CAMEG-Togo, est dans un véritable état comateux. Créée en 1996 et située en Face de la morgue de Lomé, la CAMEG-Togo avait pour objectif à sa création d’approvisionner les formations sanitaires laïques et confessionnelles en médicaments essentiels et génériques.

Cette initiative, si elle était bien menée, devrait permettre aux populations, surtout de classe moyenne d’accéder aux médicaments à coût réduit.
Malheureusement les vautours affamés et leurs satellites s’en sont accaparés laissant le personnel dans un état sans précédent.
En effet, à sa fermeture, l’Etat a affecté à la nouvelle structure qu’est la CAMEG-Togo une équipe de Togopharma. Malheureusement à ce jour et 10 ans après, les employés de cette équipe croupissent dans l’esclavage moderne. Ils sont laissés à leurs sorts et n’ont jamais connu de situation professionnelle régulière.

Même le déblocage des avancements initiés et appliqués par Faure Gnassingbé dans le soucis d’alléger la souffrance des travailleurs togolais est resté lettre morte à la CAMEG-Togo. Et pire, le personnel n’a pas de grille salariale. Et pourtant la Centrale s’est vue augmenter en nombre de frères, cousins copines et autres des premiers responsables. Une véritable abomination primitive vécue par des pauvres qui ne demandent qu’à être récompensé par leurs efforts.

Le plus grave dans cette affaire est la gestion elle-même de cette Centrale d’Achats des Médicaments Essentiels et Génériques.
A la tête de cette structure se trouvent curieusement deux directeurs généraux dont l’un est (était) aux services de la star de la santé et " Médecin Sans Frontière ", l’ancienne ministre Suzanna AHO.

Ainsi entre le Dr. TCHAMDJA Potouguima et sa collègue ASSIH Mamessilé, il est aujourdh’hui difficile de dire qui des deux détient véritablement la direction générale de la CAMEG-Togo. Le premier est également directeur général de la santé, président du Conseil Provisoire de suivi et de Supervision de Togopharma (la défunte) et DG de CAMEG-Togo alors que la seconde est directrice par intérim de la même CAMEG-Togo et de Togopharma (toujours la défunte).

En effet, Dr ASSIH Mamessilé a été nommée par arrêté N°0019 et 0021/2004 /MS/CAB du 11 février 2004 et est un " homme de main " de l’ancienne ministre de la santé Suzanna AHO.
En clair, le personnel se retrouve souvent entre des ordres contradictoires de deux directeurs généraux créant habituellement une situation pourrie et puante au sein de la société.
Si rien n’est fait pour harmoniser la situation, la CAMEG-Togo risque de fermer comme sa " maman " Togopharma.
La politique de fonctionnement de la CAMEG-Togo demeure très défectueuse alors qu’elle fait un chiffre d’affaire annuel d’environ 3 milliards de francs CFA. Selon des techniciens de la santé, ce chiffre peut être multiplié par 3 voire 4 si une véritable politique de gestion était installée. Malheureusement, tel n’est pas le cas.
En attendant un lendemain meilleur de cette société, les responsables vont devoir faire face à la grogne en vue du personnel. Il suffit d’y faire un tour pour sentir l’état vomitif de la structure.
Affaire à suivre…

Ben KITEGI
(LE REPUBLICAIN N° 52 du 24 octobre 200

L'héritage de Togopharma qui n'a jamais été tranché par
le ministre de tutelle plonge effectivement la Cameg Togo
dans une situation équivoque vis à vis d'une partie de son personnel.

Cela ne justifie pas de diffuser des contre-vérités et des attaques
personnelles qui n'ont pas lieu d'être .

1. La cameg togo est l'une des centrales qui fonctionne le mieux
     dans la sous région et qui jouit de la confiance de ses fournisseurs
     en raison d'une excellente solvabilité

2. Pour qui connait un peu la Cameg, il est stupide d'affirmer que
    le Dr ASSIH était l'homme de main de l'ancienne ministre de la santé

3. Cet article du républicain n'a aucun intérêt : présenter comme un scoop
     une situation que tout le monde connait depuis des années d une part,
     et mettre de l'huile sur le feu sans rien proposer d'autre part,
relève d'une curieuse déontologie .

Il eut été plus professionnel de questionner les acteurs, le ministère
de tutelle par exemple, afin et de les inciter à prendre les mesures
nécéssaires,

Francois QUENEHEN
Francois.Quenehen@fresenius-kabi.com

[L'objet d'un forum de susciter la discussion, la diffusion de cet article par l'ONG ATLAT est peut être le moyen trouvé par cette ONG de susciter de cette discussion sinon d' "inciter à prendre les mesures nécessaires". MD]

Je me demande comment et pourquoi cela pouvait -il arriver !
   
Cette centrale n'a pas d'autres organes de contrôle et de décision pouvant aider la Direction à reorienter sa politique générale de gestion de cette comateuse centrale(pour utiliser vos propres termes) et cela dans le plus grand intéret de la population?
   
Si ces organes supprêmes de la centrale existent, pour quelle raison acceptent-ils la confusion perdurer au sein de la Direction, pourquoi acceptent-ils de laisser le personnel en otage de la Direction?

Elite
musengeelite@yahoo.fr