[e-med] Campagne d'information sur les dangers du marché illicite des médicaments

Le Centre d'Information et de Promotion
Médico-Pharmaceutique (CIPROMEP) s'est depuis près
de 4 ans, époumoné à mener cette campagne en RDC pour
essayer de faire prendre conscience aux décideurs
politiques et à la population face à ce danger.

Curieusement, ce phénomène prend de l'ampleur au fil
des années et il devient plus qu'inquiétant.

Lors de l'édition 2005, le ministre de la santé actuel
a même qualifié le secteur Pharmaceutique de la RDC,
de FARWEST.
il s'avère qu'il faut une conjugaison de plusieurs
efforts pour arriver à combattre ce phénomène, en RDC.

La lutte contre la pauvreté reste la phase
déterminante pour combattre ce phénomène.
Car ne dit-on pas qu'un ventre affamé n'a point
d'oreille?
Car la plupart des gens qui sont branchés sur ces
réseaux maffieux en RDC sont des sans-emplois.
Des études et enquêtes initiées par le CIPROMEP, le
témoignent clairement.
Pour qu'une telle campagne réussisse en RDC,
l'implication personnelle du chef de l'état est
recommandée; de même que celle d'autres décideurs
politiques influents.
C'est pourquoi d'ailleurs,la plupart des Pharmaciens
Congolais ont décidé de se présenter aux prochaines
élections générales pour accéder au pouvoir
décisionnel et essayer de combattre les contre-
valeurs dans le domaine du médicament.

Pharmacien Briges Wilson Lumbwe
Directeur du CIPROMEP/RDC
lumbwegilu@yahoo.fr

La problématique du trafic illicite du médicament ne cesse de faire couler beaucoup d'encre pour son éradication en RDC.

De plus en plus les efforts ne cessent de se conjuguer, les stratégies sont montées, des décisions sont prises sans hésitations, des politiques sont arrêtées, des programmes sont érigés, des systèmes mis en place, mais...., malgré tout, nous continuons a voir, de plus en plus, les entrées en masse sur le marché des médicaments corrompus, falsifiés, piratés; de fois a travers des portes.

Des réseaux de ce genre sont de plus en plus créés pour renforcer ce même marché que nous accusons d'être responsable de plusieurs morts et des cas de résistance. La RDC n'en est pas épargnée et constitue un grand débouché qui fabrique plusieurs milliers de dollars issus de cette besogne qui ruine la santé publique.

La population très pauvre et impuissante face a cette force du mal reste la premère victime par manque d'information et par manque d'un lobby qui la protège. Mais une chose qui reste c'est l'action.

Je suis parfaitement d'accord avec les propositions données par Franck BIAYI sur le groupe de travail "Task force", que je considère comme étant la « coalition a large échelle de lutte contre le marche illicite et les faux médicaments », qu'il faut former et la réduction de la moitie des voies d'entrée du médicament pour exercer un contrôle sévère.

En plus ce trafic doit être combattu avec les mêmes armes et techniques que celui de drogues, par ce que avant tout le médicament est une drogue comme l'aurait proposé un de nos amis.

Je suis persuadé, vu l'ampleur de la situation, qu'une police spéciale et consciencieuse créée et formée a cet effet pourrait produire, a une très brève échéance, des effets escomptés.

Elite MUSENGE
musengeelite@yahoo.fr