E-MED: "Comment soigner les pays du Sud?"
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Dans son dossier Industrie, le journal fran�ais Les Echos, Le Quotidien de
l'Economie, du 17 octobre 2001 pr�sente un ensemble d'articles sous le titre
"Comment soigner les pays du Sud?"
Selon eux " Chaque ann�e, des millions d'hommes meurent de maladies
infectieuses, trop pauvres pour �tre soign�s.
Dans le m�me temps, l'industrie pharmaceutique d�fend bec et ongle son
exclusivit� sur les m�dicaments dont elle a brevet� le principe actif. Elle
revendique le droit de les vendre � un prix qui r�num�re l'effort de
recherche et le risque pris. Faute de quoi elle n'aurait aucune incitation �
continuer la recherche. Les lois �conomiques et la compassion sont-elles
irrem�diablement inconciliables?"
Ethique
Comment soigner les pays du sud?
Adapter la l�gislation des brevets � la situation des pays pauvres
Environnement :
Malaria: m�decins contre �cologistes
Recherche :
Face � la maladie du sommeil, un arsenal th�rapeutique d�suet
Une famille de mol�cules contre la leishmaniose dans l'impasse
Economie :
Antir�troviraux: la baisse possible des prix
Essais cliniques :
Vaccins: les d�licats probl�mes de la phase III
La tol�rance au Bactrim r��valu�e en Afrique
De nombreuses propositions sont faites comme par exemple l'extrait:
Ethique
Comment soigner les pays du sud?
"...L'industrie pourrait par exemple donner acc�s � ses biblioth�ques de
mol�cules ou faire une partie du d�veloppement sous forme de prestation de
services. On peut aussi imaginer un dispositif de m�m nature que celui qui a
�t� adopt� pour les maladies orphelines...
Finalement avec un peu de souplesse, les laboratoires pharmaceutiques
pourraient contribuer plus efficacement � une meilleure prise en compte des
besoins des pays d�munis, m�me s'il n'est pas de leur ressort de r�soudre
des probl�mes de solvabilit�. Alors pourquoi ne le font-ils pas ?
Pas forc�ment par indiff�rence mais bien plut�t par crainte des
investisseurs qui scrutent leurs r�sultats, pr�ts � vendre au moindre
fl�chissement des b�n�fices. Difficile dans ces conditions de d�velopper des
activit�s de moindre rentabilit�. La balle semble donc bien dans le camp des
investisseurs pour qu'ils prennent d'avantagne en compte les crit�res
�thiques".
[Post� par Carinne Bruneton]
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