[e-med] G�n�riques ARV : transfert de technologie (suite)

E-MED: G�n�riques ARV : transfert de technologie (suite)
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[Mod�rateur: ci-dessous 2 articles sur l'exp�rience du Br�sil. Remerciements
� MP pour la traduction de cet article de e-drug parue hier.CB]

Le Br�sil aide des pays dans la copie de m�dicaments anti SIDA
Buisiness Day le 9 juin 2002
http://www.bday.co.za/bday/content/direct/1,3523,1125637-6078-0,00.html

Le Br�sil a �tabli, lundi, un nouveau d�fi � l'industrie pharmaceutique en
annon�ant un plan pour aider d'autres pays en voie de d�veloppement �
construire leur propre capacit� de fabrication pour produire des copies
d'antir�troviraux.. Le Br�sil est le seul pays en voie de d�veloppement �
fournir de chers antir�troviraux aux patients qui les n�cessitent et � avoir
r�duit le prix en produisant beaucoup de traitement dans des laboratoires et
usinesd'�tat.

Le plan, qui inclut aussi des donations de traitements anti SIDA, a �t�
d�voil� � la conf�rence sur le SIDA des Nations Unies, � Barcelonne, o� 15
000 scientifiques, fonctionnaires, cadres de
l'industrie et activistes se rencontrent actuellement pour discuter de
l'�pidemie de SIDA.

Un des th�mes dominants de la conf�rence a �t� l'acc�s au traitement dans
les pays en voie de
d�veloppement o� seulement 4% des 6 millions de personnes atteintes du SIDA
re�oivent des
antir�troviraux, courants � l'ouest, environ la moiti� d'entre eux sont au
Br�sil.

D'apr�s ce plan, qui co�tera 1 million USD par an, le Br�sil donnera des
antir�troviraux � 10 projets diff�rents dans les pays pauvres. Il sera aussi
offert une assistance pour la formation du personnel m�dical pour l'usage
des m�dicaments ainsi qu'une formation et l'apport d'une technologie pour la
fabrication de ces m�dicaments.

"Depuis la d�claration de Doha relative aux brevets en novembre, de
nombreuses possibilit�s se
sont ouvertes concernant ce que peuvent faire les pays en voie de
d�veloppement afin de se
fournir ces m�dicaments," a dit Paulo Teixeira, qui dirige le programme VIH
br�silien. "Nous
essayons juste de faire ce que nous pouvons pour aider."

Le Br�sil a accept� d'aider la Guyane � d�velopper ses propres capacit�s de
production. Il a
ajout� que le gouvernement br�silien n'�tait pas int�ress� d'exporter de
grandes quantit�s
d'antir�troviraux g�n�riques car la capacit� est limit�e.

Eloan Pinheiro, qui dirige la principale structure de fabrication
gouvernementale de Rio de
Janeiro, a dit qu'un large nombre de pays ont l'infrastructure pour produire
les m�dicaments. Le plus difficile est dans le contr�le de qualit�, pour
lequel le Br�sil a offert de une assistance.

Le Br�sil a divis� par deux le nombre de morts par le SIDA depuis qu'il a
introduit ses
programmes de traitement en 1997. Le gouvernement produit 15 m�dicaments
diff�rents qui ont
�t� approuv� avant que le Br�sil ait vot� la loi sur la protection des
brevets en 1997.

Alors que le Br�sil dit que son programme VIH respecte � la fois la loi sur
les brevets et les r�gles sur les brevets internationaux, les dirigeants
industriels ont accus�, en priv�, le gouverment de "piraterie".

Cependant, les repr�sentants des compagnies pharmaceutiques, � Barcelonne,
n'ont pas critiqu� l'annonce br�silienne. Jeff Sturchio, un repr�sentant de
Merck, a dit : " Etendre l'acc�s au VIH est un probl�me hautement complexe
et de nombreuses diff�rentes approches seront n�cessaires. Les g�n�riques
ont un r�le � jouer."

Mike Palmedo
Consumer Project on Technology
Tel: 202-387-8030
Fax: 202-234-5176
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