Chers e-mediens,
Il convient de saluer et d'encourager le NHIS au Ghana.
De mémoire, c'est la première fois qu'un pays d'Afrique Subsahérienne met en place une couverture maladie universelle à l'échelle de toute la population moyennant 18 $ par famille et par an. Bien sûr le système reste perfectible. Mais il a déjà le mérite d'avoir été mis sur les rails et il a sans doute vocation à être exporté vers les autres pays d'Afrique où il peut constituer une alternative à la problématique du marché illicite du médicament.
En effet, si un tel système existait, les "pharmacies gazon" comme Keur Sérigue Bi à Dakar au Sénégal n'auront plus de raison d'être, la population du Kasai au Zaire n'aura plus besoin d'acheter dans la rue des flacons d'urine en lieu et place de sirop et les Béninois se passeront des échoppe de la "pharmacie parterre" de Dantopka à Cotonou. Le chemin pour la mise en place d'un tel système sera court ou long selon qu'il y ait ou non la volonté politique car les ressources existent.
Dr Francis Coste da SILVA
Président de Santé Sans Frontières
Très belle reflexion comme plusieurs autres que nous avons eu à lire dans ce forum.
A mon avis la clé du problème reste et restera la volonté politique sans laquelle toutes nos initiatives vont s'évanouiront sans autre forme de procédure.
Chers e-mediens,
Il convient de saluer et d'encourager le NHIS au Ghana.
De mémoire, c'est la première fois qu'un pays d'Afrique Subsahérienne met en place une couverture maladie universelle à l'échelle de toute la population moyennant 18 $ par famille et par an. Bien sûr le système reste perfectible. Mais il a déjà le mérite d'avoir été mis sur les rails et il a sans doute vocation à être exporté vers les autres pays d'Afrique où il peut constituer une alternative à la problématique du marché illicite du médicament.
En effet, si un tel système existait, les "pharmacies gazon" comme Keur Sérigue Bi à Dakar au Sénégal n'auront plus de raison d'être, la population du Kasai au Zaire n'aura plus besoin d'acheter dans la rue des flacons d'urine en lieu et place de sirop et les Béninois se passeront des échoppe de la "pharmacie parterre" de Dantopka à Cotonou. Le chemin pour la mise en place d'un tel système sera court ou long selon qu'il y ait ou non la volonté politique car les ressources existent.
Dr Francis Coste da SILVA
Président de Santé Sans Frontières