L'Afrique est inonde par des médicaments contrefaits sapant ainsi les minimes progrès constates ces dernières années. Ni les ateliers, forums, séminaires ainsi que les journées annuelles de lutte contre la vente illicite des médicaments ne semblent créer une synergie pour endiguer ce fléau des temps modernes. Le continent est le dépotoir mondiale ou des criminels muent seulement par l appât du gain organisent des réseaux de vente de médicaments au mépris des lois et règlements en vigueurs en toute impunité. Cette politique de l autruche des acteurs [autorités publiques,professionnels de la santé,associations des consommateurs]entraîne un drame silencieux qui si on n en prend garde dépassera de loin ce que l 'humanité a connu en face de la peste hier et du sida aujourd’hui
Dr Mamane HIMA
PHARMACIENhimamamane@yahoo.fr
[merci de donner votre nom, fonction et pays svp pour chaque message e-med.CB]
Vous faites bien de le relever. Peut-etre faut-il prendre le probleme dans son ensemble et analyser les causes profondes pour en deceller les palliatits eventuels sinon des solutions durables.
Une reflexion multisectirielle doit etre entammee des maintenant si nous voulons proteger nos populations qui ont tant besoin de bonne sante pour la
guerre de la pauvrete.
Jacques
caamebo.mat@bulamatadi.net
Bonjour
On revient encore à la problématique des médicaments illicites. Depuis
le temps qu'on en parle, je ne pense pas que quelque chose ait évolué
sur le terrain de la lutte. Il faudrait qu'une stratégie réelle au
niveau international soit amorcé réellement. Cette stratégie pourrait
être enclenchée par l'OMS et d'autres ONG internationales qui
disposent des ressources humaines et des moyens de communication
nécessaire pour appuyer dans les pays des organisations bien
déterminées à lutter contre ce fléau.
Cordialement!
--
Simon KABORE
Coordonnateur du Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME)
04 BP: 8038 Ouagadougou 04 Burkina Faso
Tel: bur (226) 50 34 55 32
Cel: (226) 70 24 44 55
E-mail alternatif: simonkabore@rame-bf.org
Bonjour,
Ce constat brut et alarmiste étant fait, ne convient-il pas de proposer des pistes de lutte contre ce fléau?
Parmi les pistes potentielles d'amélioration, le renforcement des structures de contrôle, me semble incontournable.
Vincent MEHINTO
Pharmacien inspecteur de santé publique
France
Attention à ne pas mélanger. il y a de la mauvaise qualité aussi dans le licite. Lutter contre la mauvaise qualité du marché illicite, c'est aussi garantir la qualité du marché licite. Pour cela , il faut renforcer les directions du médicament, renforcer les normes pour les importateurs, renforcer l'enregistrement, l'inspection..........
serge barbereau
Bonjour,
Les problèmes liés à la qualité des médicaments seraient dus, en Afrique,
principalement à :
- l'absence de volonté politique visant à "nettoyer" le circuit du
médicament et à l'organiser de manière à réduire au minimum la perméabilité
des frontières et à améliorer la prise de conscience sur les dangers
sanitaires et économiques générés par des médicaments impropres à la
consommation. Il est clair que des microstructures règlementaires et
commerciales avec des moyens économiques et financiers très réduits voire
inexistants constituent l'une des sources d'inefficacité et de défaillance
des autorités de règlementation et de gestion des produits pharmaceutiques.
- l'intervention de forces extérieures contre certains responsables
d'autorités règlementaires sanitaires dont la vision est en opposition avec
les intérêts économiques de ces forces;
- la peur de certains gouvernements que leurs responsables de la
réglementation pharmaceutique n'aient une dimension supérieure à celle
tolérée par le système au pouvoir;
- l'étroitesse de raisonnement de certains responsables de structures
pharmaceutiques complémentaires et leur défense de leurs petits sièges de
responsabilité et de "pouvoir" même si leurs résultats dégagés sont
quasiment nuls.
- l'absence de données fiables sur les médicaments impropres à la
consommation et la difficulté d'accès aux données relatives aux marchés du
médicament dans les pays africains.
La solution serait principalement dans la centralisation de:
- la réglementation du médicament (autorisation, contrôle et
pharmacovigilance et assurance maladie) c'est-à-dire une structure unique
telle que proposée par certains leaders d'opinions sanitaires
- l'approvisionnement en médicament
Lassaad M'SAHLI
Pharmacien
Tunis Tunisie
-----Message d'origine-----
Il est important de retenir des propos de Serge que le renforcement institutionnel de l'autorité nationale de réglementation pharmaceutique ainsi que le renforcement des conditions d'octroi des autorisations d'importation et de l'enregistrement des produits constituent des éléments clés pour améliorer la qualité des médicaments dans le marche licite. Il va de soi aussi que la vigilance des inspecteurs contribuent efficacement a la réduction des médicaments provenant du marche illicite sans négliger la part de la volonté politique en cette matière
Gabriel Bukasa Kaleka
B.Pharm.,MPH
+243(0)999005024