E-MED: Journ�e de la femme 2004/progr�s dans le domaine du Sida
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JOURNEE DE LA FEMME 2004
Dans quelques jours nous allons c�l�brer la journ�e de la femme, un flot de
paroles va inonder les ondes la TV et les journaux. Il est temps de faire un
bilan : quels progr�s ont �t� obtenus pour les femmes dans le domaine du
sida ?
1.Quels pays ont am�lior� le statut juridique des femmes en g�n�ral et des
femmes infect�es par le VIH en particulier ?
Combien de pays du nord ont apport� une aide dans ce domaine ?
2.Dans quels pays le pouvoir �conomique et social des femmes a augment� ?
Quelle aide la communaut� internationale a apport� sur ce point ?
3. Quelle part la recherche consacre-t-elle aux femmes ?
moins de 5% ?
moins de 3% ?
4. La PTME b�n�ficie de plus d�argent mais c�est l�enfant qui en profite et
peu la femme. Ces interventions entra�nent des contraintes suppl�mentaires
aux femmes sans leur donner les moyens de les g�rer.
5. Quel r�le r�serve-t-on � la femme dans la pr�vention, celui de demander �
son partenaire d�utiliser le pr�servatif, est ce r�aliste ?
L��pid�miologie de sida sera modifi�e lorsque les femmes disposeront d�un
moyen de pr�vention sp�cifique et qu�elles pourront contr�ler. C�est une
�vidence, mais qui s�en soucie : il n�y a qu�un seul programme de recherche
sur ce sujet � l�ANRS.
6. Quelle place est faite aux femmes dans les programmes interventionnels ?
: la place du pauvre le plus souvent.
Je n�en veux pour preuve que le discours prononc� par Mme Rose Dossou lors
de l�atelier de restitution du programme PTME du FSTI/FFSK � Abidjan en mars
2002 et cit� plus loin.
Alors mettons nous au travail et � l��coute.
Discours de madame Rose Dossou, pr�sidente d�honneur de l�association.
C�est un honneur pour moi de parler au nom de toutes les femmes
s�ropositives. En effet, la pand�mie de sida a pris une dimension
incontr�lable ces derni�res ann�es et a rendu la femme coupable de vouloir
donner la vie.
Vous avez la responsabilit� de suivre les femmes enceintes pour r�duire le
taux de transmission � leurs b�b�s.
Soyez plus indulgents et compr�hensifs car g�rer son statut s�rologique
pendant la grossesse n�est pas une chose facile, surtout quand le partenaire
ne se sent pas concern�.
Merci, merci � vous de nous aider � diminuer le taux de transmission de ce
virus � nos enfants.
Cependant, n�oubliez pas une �vidence : comment manger correctement, �tre
propre, alors qu�on n�a pas le minimum vital, ne serait ce que pour l�eau
courante, l�eau source de vie.
Bien souvent � cause des objectifs vis�s les chefs de programme ne tiennent
pas compte des pr�occupations des femmes. Par exemple la femme passe de l�
allaitement artificiel � l�allaitement mixte, on la raboute sans chercher �
comprendre les causes de ce changement. Du coup elle ne revient plus. Et, on
se contente de faire le constat d�un taux �lev� de perdues de vue lors des
�valuations.
Je finirai mon propos en lan�ant un appel aux chefs de programme pour leur
demander de tenir compte du contexte socio-culturel de ces femmes pour
inclure une dimension plus large et plus forte afin que nous aboutissions �
de meilleurs r�sultats.
Merci
Dr Jean Loup REY
ESTHER
36 rue de Charenton
75012 Paris
01 53 17 51 59
jean-loup.rey@esther.fr
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