[e-med] L'OMS �value les syt�mes de sant� dans le monde

E-MED: L'OMS �value les syt�mes de sant� dans le monde
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Communiqu� de presse :
Rapport sur la Sant� dans le Monde 2000

http://www.who.int/whr/2000/fr/press_release.htm

L'OMS �value les syt�mes de sant� dans le monde

L'Organisation mondiale de la Sant� a proc�d� � la premi�re analyse des
syst�mes de sant� effectu�e dans le monde. Cinq indicateurs de performance
sont utilis�s pour mesurer les syst�mes de sant� des 191 Etats Membres.
L'analyse conclut que la France fournit les meilleurs soins de sant�
g�n�raux, suivie notamment de l'Italie, de l'Espagne, d'Oman, de l'Autriche
et du Japon.

Les r�sultats sont publi�s aujourd'hui, 21 juin, dans le Rapport sur la
Sant� dans le Monde 2000 - Pour un syst�me de sant� plus performant.

Aux Etats-Unis, le syst�me de sant� absorbe une part plus importante du
produit int�rieur brut que dans tout autre pays, mais sa performance le
place en 37�me rang. Le Royaume Uni, qui consacre seulement six pour cent de
son PIB aux services de sant�, se place au 18�me rang. Plusieurs petits
pays - Saint Marin, Andorre, Malte et Singapour se situent imm�diatement
derri�re l'Italie, qui occupe la deuxi�me place.

Pour le Directeur g�n�ral de l'OMS, le Dr Gro Harlem Brundtland: "Le
principal message qui �mane de ce rapport est que la sant� et le bien- �tre
des populations dans le monde d�pendent �troitement de la performance de
leurs syst�mes de sant�. Or la performance fluctue sensiblement, m�me entre
des pays qui ont des niveaux comparables de revenu et de d�penses de sant�.
Il est essentiel que les d�cideurs comprennent les raisons sous-jacentes �
cela pour pouvoir am�liorer la performance de leurs syst�mes, et la sant�
des populations."

Le Dr Christopher Murray, Directeur du Programme mondial OMS, Bases
factuelles � l'appui des politiques de sant�, dit: "Malgr� les progr�s
importants accomplis ces derni�res d�cennies, la quasi-totalit� des pays
exploitent incompl�tement les ressources dont ils disposent. Il en r�sulte
de tr�s nombreux d�c�s et incapacit�s �vitables, des souffrances inutiles,
des injustices, des in�galit�s et le non-respect du droit fondamental de
l'�tre humain � la sant�."

Partout, ce sont les pauvres qui p�tissent le plus des insuffisances des
syst�mes de sant� et, en l'absence de protection financi�re contre la
maladie, indique le rapport, ils s'appauvrissent davantage.

"Les pauvres sont trait�s avec moins de respect que les autres, ils sont
moins � m�me de choisir les prestataires de services et ils sont soign�s
dans des conditions moins satisfaisantes," dit le Dr Brundtland. "En payant
de leur poche pour am�liorer leur sant�, ils deviennent seulement plus
pauvres."

Les principales lacunes de nombreux syst�mes de sant� cit�es par le Rapport
sur la sant� dans le monde sont les suivantes:

De nombreux minist�res de la sant� privil�gient le secteur public aux d�pens
du secteur priv� des soins de sant�, qui est souvent beaucoup plus important
Dans de nombreux pays, certains m�decins, sinon la totalit�, travaillent
simultan�ment pour l'Etat et � titre priv�. Cela revient finalement � faire
subventionner une m�decine lib�rale non officielle par le secteur public
De nombreux gouvernements laissent subsister un "march� noir" de la sant�,
o� la corruption g�n�ralis�e, les paiements illicites, le cumul d'emplois et
autres pratiques ill�gales s�vissent. Ce march� noir, qui est lui-m�me le
produit du dysfonctionnement des syst�mes de sant� et du faible revenu des
agents de sant�, fragilise davantage les syst�mes.
De nombreux minist�res de la sant� n�gligent de faire appliquer les r�gles
qu'ils ont eux-m�mes �dict�es ou qu'ils sont cens�s mettre en vigueur dans
l'int�r�t public.
Selon le Dr Julio Frenk, Directeur ex�cutif, Bases factuelles et information
� l'appui des politiques de sant� � l'OMS: "En indiquant ce qui fonctionne
par rapport � ce qui ne fonctionne pas, nous pouvons aider les pays �
s'inspirer de leurs exp�riences mutuelles et � am�liorer ainsi la
performance de leurs syst�mes de sant�."

Le Dr Philip Musgrove, r�dacteur en chef du rapport, d�clare: "L'�tude de
l'OMS montre qu'il ne s'agit pas simplement de savoir combien vous
investissez au total ni o� vous situez vos installations. L'important est le
dosage des apports - par exemple si vous avez le nombre voulu d'infirmi�res
pour un m�decin."

La plupart des pays les plus mal class�s sont en Afrique sub-saharienne o�
l'esp�rance de vie est faible. Le VIH et le SIDA sont d'importantes causes
de maladie. Dans un grand nombre de ces pays, l'�pid�mie de SIDA ram�ne � 40
ans ou moins l'esp�rance de vie en bonne sant� des nourrissons n�s, ou qui
na�tront, en l'an 2000.

L'une des principales mesures recommand�es aux pays dans le rapport est la
couverture d'un pourcentage maximum de la population par
l'assurance-maladie. L'OMS estime pr�f�rable, dans la mesure du possible, le
pr�paiement des soins de sant�, que ce soit sous la forme d'imp�ts ou de
cotisations � un r�gime d'assurance ou � la s�curit� sociale.

Tandis que les d�penses de sant� priv�es ne repr�sentent actuellement que de
25 pour cent en moyenne dans les pays industrialis�s gr�ce � la couverture
de sant� universelle (sauf aux Etats-Unis o� elles sont de 56%), en Inde,
les familles paient g�n�ralement 80 pour cent de leurs d�penses de sant� de
leur poche lorsqu'elles se font soigner.

"Tous les pays auront particuli�rement avantage � faire en sorte que le plus
grand pourcentage possible de leurs habitants les plus pauvres soient
assur�s," dit le Dr Frenk. "L'assurance prot�ge les gens contre les effets
catastrophiques de la maladie. Dans un grand nombre de pays, nous constatons
que les pauvres d�pensent une part plus importante de leur revenu pour se
soigner que les riches."

Dans de nombreux pays o� le filet de s�curit� qu'est l'assurance-maladie
n'existe pas, de nombreuses familles doivent d�bourser plus de 100 pour cent
de leur revenu pour se faire soigner en cas d'urgence. En d'autres termes,
la maladie les contraint � s'endetter."

L'OMS a innov� en concevant le cadre d'�valuation de la performance des
syst�mes de sant�, cette technique n'ayant encore jamais �t� appliqu�e aux
syst�mes de sant�. Pour chaque pays, elle compare le syst�me � ce que les
experts estiment �tre le maximum r�alisable avec le niveau de ressources
dont dispose ce pays. Elle mesure �galement les r�alisations du syst�me de
chaque pays par rapport � celles d'autres pays.

Le syst�me d'�valuation de l'OMS repose sur cinq indicateurs: niveau de
sant� g�n�ral de la population; in�galit�s (ou disparit�s) de sant� dans la
population; degr� g�n�ral de r�activit� du syst�me de sant� (satisfaction
des malades conjugu�e au bon fonctionnement du syst�me); distribution de la
r�activit� dans la population (satisfaction des personnes de niveaux
�conomiques divers vis-�-vis des services fournis par le syst�me de sant�);
et r�partition de la charge du financement du syst�me de sant� au sein de la
population (qui assume les co�ts).

"Nous avons cr�� un nouvel instrument de mesure de la performance," dit le
Dr Murray." Dans les ann�es � venir, lorsque nous l'aurons affin� et que
nous aurons renforc� les donn�es brutes utilis�es pour effectuer ces
mesures, nous pensons que cet instrument servira de plus en plus aux
gouvernements � am�liorer leur syst�me de sant�."

D'autres r�sultats figurent dans le rapport annuel de l'OMS:

En Europe, les syst�mes de sant� de pays m�diterran�ens tels que la France,
l'Italie et l'Espagne sont mieux class�s que les autres pays du continent.
La Norv�ge, au 11�me rang, est le premier parmi les pays scandinaves.
La Colombie, le Chili, le Costa Rica et Cuba sont les mieux class�s des pays
d'Am�rique latine - aux 22�me, 33�me, 36�me et 39�me rangs, respectivement.
Singapour est au 6�me rang, seul pays d'Asie, hormis le Japon, � figurer
parmi les 50 premiers pays.
Dans le Pacifique, l'Australie est class�e 32�me et la Nouvelle-Z�lande
41�me.
Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, de nombreux pays sont bien class�s:
Oman occupe la 8�me place mondiale, l'Arabie saoudite la 26�me, les Emirats
arabes unis la 27�me et le Maroc la 29�me.
En 1970, le syst�me de soins de sant� d'Oman n'�tait pas performant. Le taux
de mortalit� infantile �tait �lev�. Gr�ce � d'importants investissements
publics, la performance du syst�me a �t� am�lior�e. "La r�ussite d'Oman
t�moigne des �normes progr�s qui peuvent �tre accomplis en relativement peu
de temps," dit le Dr Murray.

Les informations contenues dans le rapport de l'OMS permettent aussi de
classer les pays en fonction des diff�rents �l�ments de l'indice de
performance.

R�activit�: Les pays dont le syst�me de sant� r�pond le mieux aux attentes
de la population sont les Etats-Unis d'Am�rique, la Suisse, le Luxembourg,
le Danemark, l'Allemagne, le Japon, le Canada, la Norv�ge et la Su�de. Ces
pays sont tous des pays industrialis�s avanc�s, certains �l�ments de la
r�activit� �tant �troitement li�s � la disponibilit� de ressources. Nombre
de ces pays ont en outre �t� parmi les premiers � prendre en compte la
capacit� de leur syst�me de sant� � r�pondre aux attentes de la population.

Equit� de la contribution financi�re: Lorsque l'OMS a mesur� l'�quit� de la
contribution financi�re aux syst�mes de sant�, l'ordre de classement des
pays a chang�. La mesure repose sur la fraction de la capacit� de paiement
d'un m�nage (revenu moins les d�penses alimentaires) consacr�e aux soins de
sant� (y compris les imp�ts, les cotisations � la s�curit� sociale et � un
r�gime d'assurance priv�e et les paiements directs). La Colombie est au
premier rang dans cette cat�gorie, devant le Luxembourg, la Belgique,
Djibouti, le Danemark, l'Irlande, l'Allemagne, la Norv�ge, le Japon et la
Finlande.

La Colombie arrive en t�te parce qu'une personne dont le revenu est faible
pourra payer l'�quivalent de un dollar par an pour se soigner, tandis qu'une
personne qui a un revenu �lev� paie 7,6 dollars.

Les pays o� le financement du syst�me de sant� est le plus injuste sont les
suivants: Sierra Leone, Myanmar, Br�sil, Chine, Viet Nam, N�pal, F�d�ration
de Russie, P�rou et Cambodge.

Le Br�sil, pays au revenu moyen, est en mauvaise place dans ce tableau parce
que sa population doit d�bourser des sommes importantes pour se faire
soigner. Cela signifie qu'un grand nombre de m�nages d�pensent une fraction
importante de leur revenu (apr�s les d�penses alimentaires) pour les soins
de sant�. La m�me explication vaut pour l'�quit� du financement du syst�me
de sant� du P�rou. La raison de la mauvaise place de la F�d�ration de Russie
est vraisemblablement li�e � la crise �conomique des ann�es 90. Le
gouvernement a �t� amen� � r�duire sensiblement ses d�penses de sant�, ce
qui a entra�n� une augmentation des paiements directs.

En Am�rique du Nord, le Canada est class� comme le pays qui a le m�canisme
de financement du syst�me de sant� le plus juste - au rang 17-19, tandis que
les Etats-Unis sont au rang 54-55. Cuba occupe la meilleure place parmi les
pays d'Am�rique latine et des Cara�bes, au rang 23-25.

Le rapport indique clairement les raisons du bon classement d'un syst�me de
sant� par rapport aux �l�ments servant � mesurer la performance, comme suit.

Niveau de sant� g�n�ral: Un bon syst�me de sant� contribue avant tout �
am�liorer la sant�. Pour �valuer l'�tat de sant� g�n�ral de la population et
donc pour mesurer le degr� de r�alisation de l'objectif de bonne sant�,
l'OMS a choisi de mesurer l'esp�rance de vie en incapacit� (DALE). Cette
mesure pr�sente l'avantage d'�tre directement comparable � l'esp�rance de
vie et elle est facile � comparer entre les populations. Le rapport fournit
une estimation de l'esp�rance de vie en incapacit� pour tous les pays. Elle
est estim�e � 70 ans ou plus dans 24 pays, et � 60 ans dans plus de la
moiti� des Etats Membres de l'OMS. A l'autre extr�me, dans 32 pays,
l'esp�rance de vie en incapacit� est estim�e � moins de 40 ans. Entre autres
causes � cela, beaucoup de ces pays sont gravement affect�s par l'�pid�mie
de VIH/SIDA.

Distribution de la sant� dans les populations: Prot�ger ou am�liorer l'�tat
de sant� moyen de la population ne suffit pas si, en m�me temps, les
in�galit�s s'aggravent ou restent marqu�es parce que les am�liorations
profitent surtout � ceux qui sont d�j� en meilleure sant�. Il incombe aussi
au syst�me de sant� d'essayer de r�duire les in�galit�s en donnant la
priorit� aux mesures destin�es � am�liorer la sant� des plus d�munis,
partout o� ces in�galit�s r�sultent de maladies contre lesquelles des
interventions sont possibles. L'objectif de l'am�lioration de la sant�, en
r�alit�, est double: il s'agit � la fois d'atteindre le meilleur niveau de
sant� moyen possible -qualit�- et de r�duire au maximum les �carts entre les
personnes et entre les groupes -�quit�. Un progr�s sur l'un de ces deux
plans, sans changement dans l'autre, constitue une am�lioration.

R�activit�: La r�activit� comprend deux grands volets: a) respect de la
personne (dignit�, confidentialit� et autonomie des personnes et des
familles concernant les d�cisions relatives � leur propre sant�); b)
attention accord�e au client (rapidit� de la prise en charge, acc�s aux
r�seaux d'aide sociale pendant les soins, qualit� de l'environnement et
choix du prestataire).

R�partition du financement: Les moyens qui existent de recueillir les
ressources n�cessaires au financement d'un syst�me de sant� sont plus ou
moins bons selon qu'ils favorisent ou non une r�partition �quitable de la
charge financi�re. Un financement �quitable, comme l'expression l'indique,
d�pend seulement de la r�partition. Il ne concerne pas le montant total des
ressources ni la fa�on dont les fonds sont utilis�s. Les objectifs du
syst�me de sant� ne pr�voient pas un niveau particulier de d�penses totales,
ni en termes absolus ni par rapport aux recettes. Quel que soit le niveau
des d�penses, en effet, il existe d'autres moyens possibles d'utiliser les
ressources consacr�es � la sant�. Le niveau des finances � allouer au
syst�me de sant� est un choix social - et il n'y a pas de r�ponse unique. Le
rapport laisse n�anmoins entendre que les pays qui d�pensent moins de 60
dollars environ par personne et par an pour la sant� constatent que leur
population ne peut acc�der aux services de sant� fournis par un syst�me de
sant� performant.

Les syst�mes de sant� qui r�pondent � ces crit�res s'acquittent de certaines
fonctions. Ils cr�ent des ressources humaines par l'investissement et la
formation, ils dispensent des services, ils financent toutes ces activit�s.
Ils administrent l'ensemble des ressources et des pouvoirs qui leurs sont
confi�s. En mettant l'accent sur ces quelques fonctions universelles des
syst�mes de sant�, le rapport fournit les donn�es factuelles qui aideront
les d�cideurs dans leurs choix pour am�liorer la performance des syst�mes de
sant�.

Le Rapport sur la sant� dans le monde 2000 comprend un message du Directeur
g�n�ral de l'OMS, un r�sum�, six chapitres et des annexes statistiques. Les
titres des chapitres sont les suivants: "Pourquoi les syst�mes de sant�
sont-ils importants?", "La performance des services de sant� est- elle
bonne?", "Services de sant�: sont-ils bien choisis et bien organis�s?",
"Quelles sont les ressources n�cessaires?", "Qui finance les syst�mes de
sant�?" et "Comment prot�ger l'int�r�t g�n�ral?"

Rapport sur la sant� dans le monde 2000 - Pour un syst�me de sant� plus
performant.

Publi� par l'Organisation mondiale de la Sant�, Gen�ve, Suisse
Prix: 15 francs suisses (10,50 francs suisses dans les pays en
d�veloppement)
ISBN 92 4 256198 3

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