L'ONUSIDA souhaite éliminer la transmission mère-enfant du VIH d'ici à 2015
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=19223&Cr=sida&Cr1=
22 mai 2009 Au cours de la semaine de l'Assemblée mondiale de la Santé à
Genève, le directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le
VIH/sida (ONUSIDA), Michel Sidibé, a souhaité que la transmission
mère-enfant du VIH soit virtuellement éliminée d'ici à 2015.
Il est attesté que l'administration opportune de médicaments antirétroviraux
aux femmes enceintes positives au VIH réduit considérablement le risque de
transmission du VIH à leurs bébés. Il s'agit d'une intervention qui a fait
ses preuves, peu coûteuse, et efficace, souligne l'ONUSIDA dans un
communiqué.
Et cependant, les dernières estimations montrent qu'en 2007, seules 33% des
femmes enceintes positives au VIH bénéficiaient du traitement nécessaire et
seules 21% des femmes dans les pays à revenu faible ou intermédiaire avaient
été testées pour le VIH dans le cadre de leur prise en charge anténatale.
Des progrès dans ce domaine ne peuvent être réalisés que par l'intégration
de programmes destinés à prévenir la transmission du VIH des mères à leurs
enfants dans le contexte plus large de la santé reproductive.
« Nous pouvons empêcher les mères de mourir et les bébés d'être infectés par
le VIH. C'est la raison pour laquelle j'en appelle à une élimination
virtuelle de la transmission mère-enfant du VIH d'ici à 2015, » a déclaré
Michel Sidibé. « C'est l'un des principaux domaines prioritaires sur
lesquels l'ONUSIDA, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF),
l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour
la Population (UNFPA) se doivent d'agir. »
L'ONUSIDA veut également empêcher les gens vivant avec le VIH de mourir de
la tuberculose. La tuberculose est une maladie évitable et curable, et
pourtant c'est l'une des principales causes de décès parmi les personnes
vivant avec le VIH. On pense qu'environ 80% des personnes vivant avec le VIH
sont co-infectées par la tuberculose en Afrique subsaharienne, et pourtant
sur le plan mondial seules 2% des personnes vivant avec le VIH ont fait
l'objet d'un dépistage de la tuberculose en 2007. Diagnostiquer et traiter
la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH représentera une
avancée essentielle.