E-MED: Pr�venir la transmission du VIH de la m�re � l�enfant (2)
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ONUSIDA
Communiqu� de Presse 2000
http://www.unaids.org/whatsnew/press/frn/geneva251000fr.html
Gen�ve, 25 octobre 2000
Pr�venir la transmission du VIH de la m�re � l�enfant
Des experts techniques recommandent l�utilisation des traitements
antir�troviraux au-del� des projets pilotes
- Les experts affirment que les avantages l�emportent sur d��ventuels effets
ind�sirables -
Des experts sont arriv�s � la conclusion que la s�curit� et l�efficacit� des
traitements antir�troviraux pour pr�venir la transmission du VIH de la m�re
� l�enfant justifiaient l�utilisation de ces traitements au-del� des projets
pilotes et des programmes de recherche.
Selon une consultation technique qui s�est tenue � Gen�ve du 11 au 13
octobre 2000, la pr�vention de la transmission du VIH � le virus responsable
du SIDA � de la m�re � l�enfant devrait �tre comprise dans l�ensemble
minimum de soins de routine aux femmes s�ropositives et � leurs enfants. La
consultation a aussi recommand� � qu�il n��tait pas justifi� de restreindre
l�utilisation d�aucun de ces traitements � des projets pilotes ou des
programmes de recherche �.
� Nous saluons ces nouvelles recommandations, en particulier celles qui ont
trait � l�utilisation de la n�virapine �, a d�clar� le Dr Awa-Marie
Coll-Seck, Directrice des Politiques, Strat�gies et Recherche � l�ONUSIDA.
Je souhaite sinc�rement que davantage de femmes aient d�sormais acc�s aux
programmes de pr�vention de la transmission de la m�re � l�enfant dans les
pays en d�veloppement �.
� On sait que plusieurs traitements disponibles sont s�rs et efficaces, � a
affirm� le Dr Winnie Mpanju-Shumbusho, Directrice de l�Initiative
VIH/SIDA/IST � l�OMS. � Le choix doit �tre d�termin� en fonction des
conditions locales sur la base des co�ts et du point de vue pratique,
notamment en ce qui concerne la disponibilit� et la qualit� des soins
pr�natals. �
La s�curit� des traitements pr�ventifs, notamment par la zidovudine seule,
la zidovudine et la lamivudine, et la n�virapine, a �t� largement �tudi�e
dans le monde entier, tant parmi des populations de femmes pratiquant l�
allaitement maternel que parmi celles qui ne le pratiquent pas. Les
informations dont on dispose actuellement ne montrent pas d�effets
ind�sirables sur la sant� de la m�re, sur la croissance et le d�veloppement
des nourrissons, ni sur la sant� et la mortalit� des nourrissons infect�s en
d�pit d�une prophylaxie.
Le sch�ma le plus complexe comprend notamment l�administration de zidovudine
avant et pendant l�accouchement pour la m�re, et des doses apr�s la
naissance pour le nourrisson. Le sch�ma le plus simple exige une dose unique
de n�virapine au d�but du travail pour la m�re et une dose unique pour le
nouveau-n�. Ces traitements agissent en diminuant la charge virale chez la
m�re et en prophylaxie chez le nourrisson pendant et apr�s l�exposition au
virus.
Des recommandations ant�rieures datant de mars 2000 avaient indiqu� qu��tant
donn� la possibilit� de probl�mes li�s au d�veloppement rapide de virus
r�sistants � la n�virapine chez les femmes � qui on l�avait administr�e, la
n�virapine ne devrait �tre utilis�e que dans le cadre de projets pilotes et
de programmes de recherche.
Des virus r�sistants peuvent se d�velopper rapidement lors de traitements
par des m�dicaments antir�troviraux qui ne suppriment pas compl�tement la
r�plication virale, tels que ceux qui comprennent notamment de la lamivudine
et de la n�virapine, mais il est prouv� que les virus contenant des
mutations r�sistantes aux m�dicaments diminuent d�s que cesse l�
administration des m�dicaments antir�troviraux. Des virus mutants peuvent
rester pr�sents chez un individu � de tr�s faibles niveaux, ce qui pourrait
r�duire l�efficacit� d�un futur traitement antir�troviral chez la m�re.
Toutefois, la r�union est arriv�e � la conclusion que l�avantage d�une
r�duction de la transmission du VIH de la m�re � l�enfant gr�ce � la
prophylaxie antir�trovirale l�emportait largement sur les pr�occupations
th�oriques li�es au d�veloppement d�une r�sistance aux m�dicaments.
La pr�vention de la transmission de la m�re � l�enfant comporte davantage
que la simple fourniture de m�dicaments antir�troviraux. Elle exige
�galement des services appropri�s de conseil et de test, ainsi qu�un appui
aux m�res et aux nourrissons, notamment un conseil sur les options en
mati�re d�alimentation du nourrisson.
On se pr�occupe continuellement du fait que jusqu�� 20% des nourrissons n�s
de m�res s�ropositives pourraient contracter le VIH par le biais de l�
allaitement. La r�union est arriv�e � la conclusion que les directives
publi�es en 1998 restaient d�actualit�. Une femme infect�e par le VIH
devrait b�n�ficier de conseil, comportant notamment des informations sur les
risques et les avantages de diverses options en mati�re d�alimentation du
nourrisson, ainsi qu�un soutien lui permettant de choisir l�option la mieux
adapt�e � sa situation. La d�cision finale appartiendrait � la femme, qui
devrait �tre soutenue dans ses choix. Pour les femmes s�ropositives au VIH
qui choisissent d�allaiter, l�allaitement maternel exclusif est recommand�
pour les premiers mois de la vie, et devrait �tre abandonn� lorsqu�un autre
mode d�alimentation devient possible.
Chaque ann�e, plus de 600 000 nourrissons sont infect�s par le VIH/SIDA,
principalement dans les pays en d�veloppement. Depuis le d�but de l��pid�mie
de VIH, on estime que 5,1 millions d�enfants ont �t� infect�s par le VIH
dans le monde entier. La transmission de la m�re � l�enfant est responsable
de plus de 90% de ces infections. On pense que les deux tiers se produisent
pendant la grossesse et l�accouchement, et environ un tiers par l�
allaitement. A mesure que s�accro�t le nombre de femmes en �ge de procr�er
qui sont infect�es par le VIH, le nombre d�enfants infect�s augmente
�galement.
La Consultation technique OMS s�est tenue au nom de l�Equipe sp�ciale
interinstitutions ONUSIDA/UNICEF/FNUAP/OMS sur la pr�vention de la
transmission du VIH de la m�re � l�enfant. Les participants comprenaient des
scientifiques, des responsables de programmes nationaux de lutte contre le
SIDA, des m�res s�ropositives, des organisations non gouvernementales, et
des organismes des Nations Unies. Les participants venaient d�Afrique, d�
Asie, d�Europe, des Cara�bes et des Am�riques.
Pour plus de renseignements, veuillez contacter Tim Farley, D�partement
Sant� et Recherche g�n�siques, (+41 22) 791.3310). Pour plus d�informations
sur le programme, vous pouvez �galement visiter la page d�accueil de l�
ONUSIDA sur Internet (http://www.unaids.org).
Post� par Carinne Bruneton
R�seau M�dicaments et D�veloppement
www.remed.org
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