E-MED: Lutte contre la Bilharziose : un vaccin prometteur � l'essai
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Lutte contre la Bilharziose : un vaccin prometteur � l'essai
Le Soleil (Dakar)
20 Mars 2004
Publi� sur le web le 20 Mars 2004
Babacar Drame
La d�couverte de l'�quipe du professeur Andr� Capron, qui travaille sur le
vaccin depuis 1990, est int�ressante � plus d'un titre. Le vaccin dont il
est question - de son nom scientifique Bilhvax - apr�s les phases d'�tudes,
est, en effet, maintenant � l'essai sur des sujets, selon le chercheur.
En conviant, jeudi, � l'h�tel Ind�pendance, le public et la profession
m�dicale � la conf�rence sur le th�me : " �tat d'avancement du vaccin contre
la bilharziose ", l'Acad�mie des sciences et techniques du S�n�gal a choisi
un sujet d'actualit� qui int�resse particuli�rement notre pays o� il existe
des zones end�miques riveraines des cours d'eau - comme le " foyer " de
Richard Toll - particuli�rement touch�es par cette affection parasitaire
li�e � l'eau. C'est pourquoi la d�couverte de l'�quipe du professeur Andr�
Capron, qui travaille sur le vaccin depuis 1990, est int�ressante � plus
d'un titre. Le vaccin dont il est question - de son nom scientifique
Bilhvax - apr�s les phases d'�tudes, est maintenant � l'essai sur des
sujets, selon le chercheur.
Plusieurs membres de l'Acad�mie ont assist� � la conf�rence. Parmi eux, on
notait les professeurs Souleymane Niang, ancien recteur de l'universit�
Cheikh Anta Diop (UCAD), Amadou Lamine Ndiaye, ancien recteur de
l'universit� de Saint-Louis, Makhtar Seck, ing�nieur, et Bernard Diop du CHU
de Fann.
En pr�sentant le conf�rencier, le Pr. Iba Mar Diop, secr�taire perp�tuel de
l'Acad�mie des sciences et techniques du S�n�gal, a soulign� la qualit� du
conf�rencier qui est un �minent membre de l'Institut de France dont il est
le d�l�gu� aux relations internationales.
Le Professeur Andr� Capron - puisque c'est de lui qu'il s'agit - est
�galement un sp�cialiste, biologiste, immunologiste de l'Universit� de
Lille. Il est aussi le directeur g�n�ral honoraire de l'Institut Pasteur de
Lille.
En guise d'introduction, le Pr. Capron s'est r�joui d'avoir partag� avec ses
coll�gues s�n�galais, " une aventure scientifique extraordinaire qui leur a
permis de faire des avanc�es tr�s importantes concernant cette maladie.
Cette affection parasitaire chronique, a-t-il r�v�l�, touche 4 � 6 % de la
population mondiale, sans compter les 800 millions de personnes qui sont
expos�es dans 74 pays. Pour cette raison, il a d�plor� le fait que la
bilharziose, qui est la deuxi�me grande end�mie apr�s le paludisme, soit une
" maladie n�glig�e ", comparativement � d'autres pathologies qui mobilisent
d'�normes ressources mat�rielles et humaines.
S'agissant du Bilhvax, le Pr. Capron a pr�cis� qu'il ne s'agit pas d'un
vaccin anti-affection, mais plut�t d'une anti-morbidit�. C'est-�-dire qu'il
a pour effet de r�duire le processus de d�veloppement du parasite dans le
corps humain en minorant le risque d'�volution vers la forme grave qui est
mortelle. Selon lui, la chimioth�rapie n'est pas tr�s efficace pour les
formes s�v�res.
Le Pr. Capron n'a pas cach� son optimisme quant � la conclusion prochaine
des essais dont les premiers r�sultats ont donn� une bonne r�ponse
immunitaire, pour passer � la phase op�rationnelle de cette entreprise, en
partenariat avec l'institut Pasteur de Lille, la r�gion m�dicale de
Saint-Louis et l'Union europ�enne.
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