[e-med] OMS:acc�l�rer la distribution des traitements contre le SIDA

E-MED:OMS:acc�l�rer la distribution des traitements contre le SIDA
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[Mod�rateur: des conseils oui... mais des actes, c'est encore mieux...CB]

L�OMS demande d�intensifier rapidement les mesures prises pour lutter contre
la tuberculose et le VIH

http://www.who.int/mediacentre/releases/2004/pr5/fr/

Collaboration pour acc�l�rer la distribution des traitements contre le SIDA
et freiner la propagation de la tuberculose dans les r�gions de forte
pr�valence du VIH

21 janvier 2004 | GENEVE -- L'Organisation mondiale de la Sant� a annonc�
aujourd�hui un plan pour �tendre la collaboration entre les programmes
nationaux de lutte antituberculeuse et de lutte contre le VIH/SIDA afin de
juguler l�expansion de la pand�mie de co-infection tuberculose-VIH, l�
accent portant principalement sur l�Afrique, o� vivent 70 % des 14 millions
de personnes vivant avec cette co-infection dans le monde.

Cette nouvelle politique d�finit les actions n�cessaires pour lutter contre
la double �pid�mie de tuberculose et de VIH et donne des conseils clairs aux
pays pour savoir dans quelles circonstances ils doivent prendre ces mesures
efficaces. Elle constituera un appui essentiel pour la strat�gie de l�OMS
� 3 millions d�ici 2005 � qui pr�voit de fournir les traitements
antir�troviraux (ARV) � trois millions de personnes vivant avec le SIDA d�
ici fin 2005.

� La tuberculose et le VIH forment ensemble une association meurtri�re que l
�on doit combattre en adoptant une m�thode de traitement global de la
personne, a d�clar� le Dr LEE Jong-wook, Directeur g�n�ral de l'Organisation
mondiale de la Sant�. Avec un traitement efficace, on peut gu�rir la
tuberculose, ma�triser le VIH et pr�server la sant� de millions de
personnes. �

Un �l�ment crucial sera d��tendre rapidement les programmes de conseils et
de d�pistage volontaire du VIH, dans le but de d�tecter au cours des deux
prochaines ann�es plus d�un demi-million de tuberculeux s�ropositifs pour le
VIH et de les adresser aux services assurant les traitements ARV. Avec un
compl�ment de formation pour les agents de sant�, les programmes de lutte
antituberculeuse apporteront leur concours � la pr�vention du VIH, � la
distribution des ARV et aux soins des patients.

Parall�lement, le d�pistage des cas de tuberculose va s�intensifier dans les
zones de forte pr�valence du VIH en int�grant ce diagnostic dans les
services qui s�occupent du VIH/SIDA. En Afrique, jusqu�� la moiti� des
personnes vivant avec le VIH/SIDA d�veloppent la tuberculose et jusqu�� 80 %
des tuberculeux sont �galement infect�s par le VIH.

Avec le d�pistage syst�matique de la tuberculose chez les patients vivant
avec le VIH/SIDA, il sera possible de donner des m�dicaments prophylactiques
aux cas de co-infection qui ne pr�sentent pas encore une tuberculose
�volutive et le traitement � ceux qui en sont d�j� � ce stade. Il sera ainsi
possible de prolonger la vie des personnes vivant avec le VIH/SIDA jusqu��
ce qu�elles puissent b�n�ficier de la disponibilit� accrue des ARV dans les
prochaines ann�es.

Comme l�a rappel� le Directeur ex�cutif de l�ONUSIDA, le Dr Peter Piot : �
la tuberculose est peut-�tre l�infection opportuniste la plus importante et
la plus mortelle. En luttant � la fois contre elle et contre le VIH, on peut
am�liorer significativement la qualit� de vie des personnes infect�es par le
VIH tout en luttant contre la tuberculose et en �vitant de nouvelles
infections. �

Dans leur immense majorit�, les personnes infect�es par le VIH n�ont pas
connaissance de leur �tat et vont consulter les services de sant� g�n�raux.
Le conseil et le d�pistage volontaire du VIH propos�s aux sujets tuberculeux
en ayant recours � des tests rapides constitue une voie d�acc�s � une prise
en charge globale incluant la pr�vention, les soins, le soutien et le
traitement du VIH/SIDA comme de la tuberculose.

� Les faits montrent que le d�pistage du VIH est bien accept� par les
patients tuberculeux, de sorte que son int�gration dans les programmes de
lutte antituberculeuse, avec les services de conseils qui vont de pair,
permettra de d�tecter beaucoup plus de sujets justiciables du traitement
ARV, explique le Dr Mario Raviglione, Directeur � l�OMS du d�partement Halte
� la tuberculose. Nous savons aussi que les ARV r�duisent le nombre de
sujets s�ropositifs pour le VIH qui d�veloppent la tuberculose d�une
proportion pouvant atteindre 80%. Il est donc parfaitement justifi� de
promouvoir et de d�velopper cette collaboration. �

Le lancement des nouvelles orientations � The Interim Policy on
Collaborative TB/HIV Activities � co�ncide avec le quatri�me appel �
propositions pour le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose
et le paludisme. Les dossiers peuvent �tre pr�sent�s jusqu�en avril 2004.
Cette politique provisoire appuiera les propositions couvrant la double
�pid�mie de tuberculose et de VIH. Le Fonds mondial a d�j� engag� US$ 2,1
milliard sur deux ans pour des programmes dans 120 pays.

Ensemble, ces deux �pid�mies constituent un immense d�fi � relever par la
sant� publique.
Actuellement, 40 millions de personnes sont infect�es par le VIH et l�on
compte 5 millions de nouvelles infections chaque ann�e. Selon l�OMS, un
tiers de la population mondiale est d�sormais infect� par le bacille
tuberculeux, 8 millions de personnes d�veloppent une tuberculose �volutive
et 2 millions en meurent chaque ann�e.