E-MED:OMS:faire face � la crise �mergente de la m�ningite en Afrique
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Communiqu�s de presse
19 septembre 2002
L�OMS se pr�pare � faire face � une crise �mergente dans la ceinture
africaine de la m�ningite
Les n�gociations avec les principaux fabricants progressent
http://www.who.int/mediacentre/releases/pr69/fr/
Les strat�gies face � une nouvelle souche �pid�mique �voluent
La surveillance joue un r�le d�terminant pour d�celer et combattre toute
nouvelle flamb�e
L��mergence d�une nouvelle souche �pid�mique en Afrique de l�Ouest cette
ann�e a rendu plus urgente encore la recherche d�un vaccin contre la
m�ningite qui soit � la fois plus efficace et disponible � un prix
abordable. La semaine prochaine, l�Organisation mondiale de la Sant� (OMS)
et ses partenaires se r�uniront au Burkina Faso pour des consultations
urgentes en pr�vision de nouvelles flamb�es probables qui seront provoqu�es
en Afrique par la nouvelle souche d�s l�an prochain.
La m�ningite s�vit p�riodiquement de mani�re �pid�mique dans la � ceinture
africaine de la m�ningite � qui s��tend de la c�te de l�Afrique de l�Ouest
� la Corne de l�Afrique � l�est. On dispose d�un vaccin efficace contre les
souches A et C de la bact�rie responsables jusqu�ici de la plupart des
�pid�mies dans la ceinture. Il n�offre cependant aucune protection contre la
nouvelle souche �pid�mique �mergente W135.
Une flamb�e due � W135 au Burkina Faso de f�vrier � mai 2002 a provoqu� plus
de 12 000 cas de m�ningite dont pr�s de 1500 mortels. C�est la premi�re fois
que W135 a �t� identifi� comme la cause primaire d�une grande �pid�mie de
m�ningite.
Comme l�a soulign� le Dr David Heymann, Directeur ex�cutif charg� des
maladies transmissibles � l�OMS, � Cette maladie est meurtri�re pour les
enfants africains et, face � cette nouvelle souche, nous devons trouver le
moyen d�obtenir des vaccins s�rs, efficaces et peu co�teux pour sauver des
jeunes vies �.
Le seul vaccin actuellement disponible contre W135 est un vaccin
t�travalent � qui prot�ge contre quatre souches de m�ningite, dont A, C et
W135. Le prix de vente normal de ce vaccin est d�au moins US $5 par dose,
contre US $0,25 la dose pour le vaccin plus largement utilis� qui ne prot�ge
que contre les souches A et C.
� Le vaccin t�travalent est tout simplement trop co�teux pour les pays d�
Afrique les plus touch�s par la m�ningite �, a d�clar� le Dr Ebrahim M.
Samba, Directeur du Bureau r�gional OMS de l�Afrique. Comme on n�en a pas
eu besoin en grandes quantit�s jusqu�ici, les fabricants ne disposent que d�
une capacit� de production limit�e ce qui explique les stocks insuffisants
et les prix excessifs.
Les n�gociations avec les principaux fabricants visant � accro�tre la
production et � ramener le prix � un niveau abordable pour les pays
africains sont en bonne voie. Pour se pr�parer aux flamb�es probables de
m�ningite dans quelques mois, l�OMS et ses partenaires du groupe de
coordination international sur la fourniture de vaccins pour la lutte contre
la m�ningite �pid�mique (qui comprend notamment l�UNICEF, M�decins sans
Fronti�res et la F�d�ration internationale des Soci�t�s de la Croix-Rouge et
du Croissant-Rouge) auront besoin de 2 � 5 millions de doses de vaccin
t�travalent.
A part un vaccin peu co�teux, la strat�gie de l�OMS est �galement fond�e sur
une am�lioration de la surveillance, qui est essentielle pour reconna�tre
rapidement les flamb�es et r�agir. Un syst�me de surveillance existe d�j� et
permet d�identifier et de notifier les cas de m�ningite lorsque les malades
sont amen�s dans les installations de sant� pour y �tre soign�s. Mais il
faut le renforcer, comme il faut renforcer aussi le r�seau de laboratoires
qui assure la t�che indispensable de la confirmation des cas de m�ningite
et de l�identification de la souche.
Au Burkina Faso la semaine prochaine, l�OMS et ses partenaires adopteront
une strat�gie r�gionale pour la ceinture africaine de la m�ningite. Cette
strat�gie sera accompagn�e d�un appel international en faveur de fonds
permettant d�acheter et fournir les vaccins n�cessaires pour l�ann�e
prochaine et de renforcer les r�seaux de surveillance et de laboratoires
indispensables pour combattre ce fl�au d�vastateur.
Pour plus d'informations:
Iain Simpson
OMS
T�l�phone: +41 22 791 3215
T�l. portable: +41 79 475 5534
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