E-MED: Onusida, le financement de la riposte au sida est insuffisante
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ONUSIDA
Communiqu� de presse
Gen�ve, 26 juin 2003
EN DEPIT DE HAUSSES SUBSTANTIELLES, LE FINANCEMENT DE LA RIPOSTE AU SIDA EST
DE MOITIE INFERIEUR A CE QU'IL FAUDRA DES 2005
http://www.unaids.org/whatsnew/press/frn/PCB14Funding_260603_fr.html
Les d�penses mondiales pour le SIDA ont �t� multipli�es par 9 depuis 1996
Gen�ve, 26 juin 2003 - Dans un nouveau rapport, l'ONUSIDA estime que 4,7
milliards de dollars seront d�pens�s pour la lutte contre l'�pid�mie de SIDA
en 2003 dans les pays � revenus faibles et moyens, soit un montant bien en
dessous des 10,5 milliards de dollars qui seront n�cessaires annuellement
d�s 2005, pour combattre l'�pid�mie dans ces pays avec toute l'efficacit�
voulue. Cette conclusion figure dans le tout dernier rapport sur le
financement mondial de la lutte contre le VIH/SIDA, que l'ONUSIDA a r�dig� �
l'occasion de la r�union de son Conseil de Coordination du Programme (CCP),
se d�roulant � Gen�ve aujourd'hui et demain."
M�me avec les augmentations r�centes des d�penses pour la lutte contre le
SIDA, le d�calage entre les besoins et les fonds demeure l'un des obstacles
majeurs aux efforts pour ma�triser l'�pid�mie " a d�clar� Peter Piot,
Directeur ex�cutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA
(ONUSIDA). " Certes le d�ficit en mati�re de financement de la lutte contre
le SIDA est � pr�sent � moiti� combl�, mais il reste l'autre moiti� ".
Les nations am�ricaines et europ�ennes ont r�cemment annonc� leur intention
d'accro�tre leur financement de la lutte contre le SIDA, par le biais de
circuits bilat�raux et multilat�raux, et du Fonds mondial de lutte contre le
SIDA, la Tuberculose et le Paludisme. Si ces intentions se concr�tisent,
elles se traduiront par 1,2 milliards de dollars de d�penses annuelles
suppl�mentaires d'ici 2005 - laissant un d�ficit avoisinant encore 5
milliards de dollars. " Il importe que les augmentations de fonds annonc�es
pour 2004 se convertissent en fonds qui atteignent les programmes de
pr�vention et de soins sur le terrain " a d�clar� le Dr Piot. " Mais il
importe davantage encore que les d�penses continuent d'augmenter d'ici �
2005, et au-del� ".
D'apr�s ce rapport, les d�penses des gouvernements, des organisations
internationales, des fondations et des ONG ont �t� multipli�es par 9 de 1996
� 2002, passant d'un peu moins de 300 millions de dollars � plus de 2,8
milliards de dollars. Le chiffre estimatif de 4,7 milliards de dollars de
d�penses totales dans les pays � revenus faibles et moyens comprend 1,6
milliards de dollars de d�penses d'aide bilat�rale internationale, 1
milliard de dollars de d�penses multilat�rales et pour le Fonds mondial, la
projection d'un milliard de dollars de d�penses par les gouvernements
dans les pays affect�s, et les d�penses des
m�nages dans ces pays d'un peu plus de un milliard de dollars.
Toutefois, selon les estimations de l'ONUSIDA et de l'OMS, il faudra en 2005
plus de 10,5 milliards par an pour un ensemble " �l�mentaire " de
programmes de pr�vention, de traitement, de soins et d'appui dans les pays
� revenus faibles et moyens. D�s 2007, c'est pr�s de 15 milliards de dollars
qu'il faudra. Ces estimations tiennent compte � la fois de la baisse des
prix des antir�troviraux et de l'inclusion de 25 interventions - 17 types
de services de pr�vention, 5 types de services de traitement et de soins, et
3 types de soutien aux orphelins. " Nous sommes sur la bonne voie en ce qui
concerne l'engagement de ressources suppl�mentaires pour lutter contre le
VIH/SIDA, mais il reste encore beaucoup � faire ", a d�clar� le Dr Piot. "
Il faut mobiliser rapidement des ressources suppl�mentaires tant au niveau
international que national, si nous voulons atteindre l'objectif de 10,5
milliards de dollars d'ici 2005 ".