[e-med] Pharmacie à Madagascar : Un nouveau texte, 47 ans après

Madagascar
Pharmacie : Un nouveau texte, 47 ans après
Lundi, 11 Octobre 2010 00:00
http://www.midi-madagasikara.mg/index.php/component/content/article/3-societe/5942-pharmacie--un-nouveau-texte-47-ans-apres

Officine. Désormais, c'est un nouveau texte, l'arrêté No.29.092/2010/MSANP
du 7 juillet 2010, qui fixe le nombre d'officines et d'établissements
pharmaceutiques d'importation, de vente en gros et de répartition dans tout
Madagascar.

Ce texte rappelle qu'on entend par pharmacie d'officine, « l'établissement
affecté exclusivement à la distribution au public des médicaments et autres
biens de santé, ainsi qu'à l'exécution des préparations magistrales et
officinales sous la responsabilité d'un pharmacien ».

Selon les dispositions de l'article 2 de cet arrêté, le nombre des officines
est fixé comme suit :
- Une officine pour 22 000 ou fraction de 22 000 habitants dans les
villes dont la population est inférieure à 200 000 individus.
- Une officine pour 21 000 ou fraction de 21 000 habitants dans les
villes dont la population est égale ou supérieure à 200 000 habitants et
inférieure à 1.000.000 individus.
- Une officine pour 20 000 ou fraction de 20 000 habitants pour une
population supérieure à 1 000 000 habitants.

Lors de la création ou d'un transfert d'une officine dans ces villes, la
distance de la nouvelle officine à la plus proche sera de :
- 100 mètres, dans les villes d'une population inférieure à 200 000
habitants.
- 150 mètres, dans les villes d'une population égale ou supérieure à
200 000 habitants et inférieure à 1 000 000 habitants.
- 200 mètres, dans les villes d'une population supérieure à 1 000 000
habitants.

En l'état. En outre, ce texte définit ce que l'on entend par établissement
de vente en gros. Il s'agit de « tout établissement agréé, public ou privé,
se livrant à l'importation et à l'achat des produits fabriqués localement en
vue de la vente en gros en l'état, aux personnes ou structures habilitées à
dispenser des médicaments, produits, objets pharmaceutiques et dispositifs
médicaux ».

Au prorata. L'effectif global des établissements pharmaceutiques d'importation,
de vente en gros et de répartition habilités à ouvrer sur le territoire
national est déterminé au prorata du nombre des officines et des dépôts de
médicaments. Le quota est fixé à un établissement pharmaceutique d'importation
de vente en gros et de répartition, par tranche de 10 officines et plus de
50 dépôts de médicaments.

Clandestinité. Selon le vice-président de l'Ordre des Pharmaciens, le
Docteur Solo Henri Marcellin, on compte 255 pharmaciens affiliés à l'Ordre
dans tout Madagascar. On recense par ailleurs, 200 pharmacies d'officine,
dont un peu moins de la moitié dans la Capitale et ses environs. I

l existe aussi un réseau parallèle, ouvrant dans la clandestinité, et
proposant des produits à des prix qui défient toute concurrence, et ce, au
nez et à la barbe de l'Ordre et du ministère !

Pour l'heure, ce nouveau texte remplace, 47 ans après, l'arrêté No.1050/SAN
du 13 février 1963 !
s.j.

Est- ce que l'on a vraiment oublié d'écrire que l'officine se livre à la distribution "au détail ", le mot détail est important ""

MERCI DE VERIFIER

Dr Nicole Ridolphi
consultant
ridolphinicole@aol.com
Tel 06 07 72 84 80

Bonjour à tous,

Ces textes sont très intéressant. Je prends le paragraphe grossiste:

"Au prorata. L'effectif global des établissements pharmaceutiques
d'importation,
de vente en gros et de répartition habilités à ouvrer sur le territoire
national est déterminé au prorata du nombre des officines et des dépôts de
médicaments. Le quota est fixé à un établissement pharmaceutique
d'importation
de vente en gros et de répartition, par tranche de 10 officines et plus de
50 dépôts de médicaments."

Quand on sait que certains pays ont 18, 20, 24 grossistes..... ils
approvisionnent qui??
Bien sûr le marché parallèle, c'est une question de survie.
Si on exige la traçabilité des lots pour simple raison de pharmacovigilance, le ménage se fait d'office.

Serge Barbereau

Pertinente interpellation que je partage.
Par ailleurs qui contrôle les dépots et sur quelle base légale réglementaire on continue à les approvisionner ?

Dr SARR