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E-MED: Pretoria devra donner des m�dicaments aux s�ropositives enceintes
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Johannesburg, Afrique du Sud (PANA) - Une haute cour de Pretoria
a ordonn� vendredi au gouvernement sud-africain de commencer � fournir des
m�dicaments anti-SIDA aux femmes enceintes vivant avec le VIH qui provoque
la maladie incurable du SIDA.
Le gouvernemnt du pr�sident Thabo Mbeki sera maintenant forc� de fournir ces
m�dicaments pour pr�venir la transmission m�re-enfant qui ne cesse
d'augmenter dans le pays o� l'on estime � cinq millions le nombre de
personnes infect�es.
Les membres de l'ONG Campagne d'action pour le traitement (TAC), qui avait
intent� le proc�s contre le gouvernement, se sont lev�s et ont pouss� des
acclamations lorsque le juge Chris Botha a prononc� le verdict.
M. Botha a confirm� leur position selon laquelle la politique actuelle du
gouvernement de fournir, de fa�on s�lective, de la Nevirapine dans des
endroits choisis, �tait non seulement d�raisonnable, arbitraire et
irrationnelle, mais aussi cr�ait des in�galit�s au d�triment des pauvres.
Ils ont indiqu� que ce m�dicament est s�r et efficace et permet de r�duire
les risques de transmission du VIH pendant la naissance.
"les d�fendeurs devront fournir de la Nevirapine aux femmes infect�es par le
VIH et qui accouchent dans des strutures de sant� publiques et � leurs b�b�s
dans les centres de sant� publics", a dit le Juge Botha.
"Cela devra �tre fait en pr�sence du m�decin traitant en collaboration avec
le directeur de la structure concern�e. La femme concern�e devra faire
l'objet de tests de d�pistage appropri�s et recevra des conseils", a-t-il
dit � la cour.
La juge a ajout� qu'il �tait du ressort du gouvernement de planifier un
programme national efficace pour pr�venir ou r�duire la transmission
m�re-enfant du VIH.
Il faut donc offrir des services b�n�voles de counselling et de d�pistage
et, si n�cessaire, de la Nevirapine ou des m�dicaments appropri�s, du lait
et des aliments dans le cadre du programme.
Le p�diatre de Coronation Hospital, le Dr Ashraf Coovadia, s'est pour sa
part d�clar� "tr�s heureux de cette d�cision" car, a-t-il dit, "je vois
chaque semaine des m�res qui pleurent parce qu'elles ont appris que leur
enfant �tait s�ropositif. C'est une victoire pour elles et pour nous les
m�decins."
Au cours du proc�s, l'avocat du ministre de la Sant�, Marumo Maerane, a
d�fendu la politique de l'Etat concernant la distribution de Nevirapinee, en
disant qu'elle �tait raisonnable.
Moerane a d�clar� que les avantages de la Nevirapine n'�taient pas aussi
clairement �tablis que le laissait croire le TAC, ajoutant qu'il ne serait
pas rentable de distribuer le m�dicament dans toutes les strucctures de
sant� sans avoir �tabli qu'il n'y a pas de risques pour la sant�.
Une fois mis en circulation, le m�dicament devrait r�duire de moiti� le
nombre d'enfants n�s avec le VIH. Selon certaines estimations, environ
60.000 b�b�s naissent chaque ann�e en Afrique avec le VIH et la plupart
meurent dans les 18 premiers mois de leur vie.
�
Johannesburg - 15/12/2001
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