[e-med] � Retendrika �, une plante au secours de la chloroquine

E-MED: � Retendrika �, une plante au secours de la chloroquine
---------------------------------------------------------------------
Espoir dans le soin du paludisme : � retendrika �, une plante au secours de
la chloroquine !
Midi Madagasikara (Antananarivo)

23 Juillet 2003
Publi� sur le web le 23 Juillet 2003
http://fr.allafrica.com/stories/200307230059.html
Vola A.

Les vertus des plantes m�dicinales malgaches se r�v�lent toujours
surprenantes. C'est le cas, justement, de la plante � Retendrika �. Un
chercheur de l'IMRA, nous a confi� que � Retendrika, pr�par�e en infusion et
prise avec de la chloroquine, aide � la r�version de cette derni�re.
Retendrika est actuellement brevet�e et est en phase d'�tre pr�sent�e sous
forme de synth�se �.

Le probl�me de traitement du paludisme serait-il ainsi en passe d'�tre
all�g� ? En effet, ces derniers temps, la chimioth�rapie anti-palustre est
confront�e � des souches chloroquino-r�sistantes, qui la rendent moins
efficace. Par ailleurs, les autres m�dicaments de la nouvelle g�n�ration, �
base notamment d'art�misinine, sont encore trop chers pour de nombreuses
familles r�guli�rement concern�es par le paludisme.

369 morts par jour

A Madagascar, pourtant, le paludisme figure parmi les principales causes de
mortalit�. Un malade sur quatre succombe � cette maladie. Le minist�re de la
Sant� estime � 1.500.000 par an les cas suspects, avec un taux de mortalit�
de 9 %.
Selon un petit calcul rapide, 135.000 personnes meurent du paludisme par an,
soit 369 victimes par jour. Ces chiffres effrayants se justifient par le
fait que 95 % du territoire malgache et 90% de la population sont expos�s �
la transmission permanente ou saisonni�re du paludisme. Il est une des
toutes premi�res causes de morbidit� et de mortalit� dans les zones
c�ti�res, tout au long de l'ann�e.
Et il constitue une menace pour l'apparition d'�pid�mies meurtri�res sur les
Hautes terres centrales et dans le sud aride, surtout durant la p�riode des
pluies.

Pour cette ann�e 2003, le budget allou� par l'Etat malgache � la lutte
contre le paludisme s'�l�ve � 1.578.866 dollars. Ce financement est consacr�
� l'achat de m�dicaments, de DTT, et � la vulgarisation des moustiquaires
impr�gn�s d'insecticides. L'ann�e derni�re, 300.000 moustiquaires ont �t�
distribu�s. Mais l'objectif du minist�re de la Sant� est d'�couler 500.000
moustiquaires par an.

Partage d'exp�riences

Antananarivo accueille, depuis hier, et ce, jusqu'� dimanche prochain, un
s�minaire international sur la pr�vention et le traitement du paludisme. Cet
atelier entre dans le cadre du forum sur la coop�ration sino-africaine et
est organis� conjointement par les gouvernements malgache et chinois. Les
participants au s�minaire arrivent de Chine et de 9 autres pays africains,
dont le Burundi, les Comores, le Mozambique, le Rwanda, et les Seychelles.
Selon l'ambassadeur de Chine � Madagascar, S.E. Mme Xu Jinghu, cette
rencontre a pour objectif, le partage d'exp�riences entre pays du sud, sur
la th�orie et la pratique en mati�re de contr�le du paludisme. En Chine,
cette maladie est efficacement contr�l�e dans la plus grande partie des
r�gions. En effet, les chercheurs scientifiques chinois et le personnel
m�dical ont obtenu de grands succ�s, apr�s des recherches et des essais de
longues ann�es, sur l'�volution du paludisme et dans l'exploitation des
m�dicaments antipalud�ens.

Nobles ambitions

Sur le continent africain, le palu tue un enfant toutes les 30 secondes.
En une ann�e, l'Afrique accuse une perte en PIB de 12 milliards de dollars,
� cause de cette maladie. Pourtant, les ambitions sont nobles. D'ici 2005,
trois objectifs ont �t� fix�s pour l'ensemble des pays africains. Assurer un
traitement pr�coce, ad�quat et abordable, dans les 24 heures qui suivent
l'apparition des sympt�mes de la maladie, pour 60 % des enfants. Faire
b�n�ficier de la combinaison la plus appropri�e des mesures de protection
individuelle et communautaire aux 60% des femmes enceintes et des enfants de
moins de 5 ans. Et donner un traitement pr�ventif intermittent � au moins 60
% des femmes enceintes � risque. Les mesures de pr�vention sont ainsi
vulgaris�es pour �viter les charges �normes que repr�sente l'achat de
m�dicaments.

Pour vous inscrire, vous d�sinscrire et consulter les archives de e-med :
http://www.essentialdrugs.org/emed/
--
Adresse pour les messages destin�s au forum E-MED:
e-med@healthnet.org
Pour r�pondre � un message envoyer la r�ponse au forum
ou directement � l'auteur.
Pour toutes autres questions addresser vos messages � :
e-med-help@healthnet.org