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E-MED:Sida au G8:Jacques Chirac compte-t-il s�engager concr�tement un jour?
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Communiqu� de presse - 21 mars 2003 - Act Up-Paris
Sida au G8 :
Jacques Chirac compte-t-il s�engager concr�tement un jour?
Hier 20 mars 2003, M. Alain Le Roy, n�gociateur de Jacques Chirac pour les
questions de sant� au G8, recevait les associations fran�aises dans le cadre
de "l�association de la soci�t� civile � la pr�paration du Sommet d'Evian",
annonc�e par le Pr�sident de la R�publique le 7 janvier dernier.
Le sida et la solidarit� des pays du G8 avec les pays en d�veloppement, en
particulier l�Afrique, font, selon Jacques Chirac, partie de ses priorit�s
pour le Sommet d'�vian.
Depuis son Appel d'Abidjan en 1997, le Pr�sident fran�ais n�a de cesse de
marteler la n�cessit� d�une mobilisation financi�re internationale d�ampleur
pour lutter contre l��pid�mie et permettre l�acc�s aux traitements dans
toutes les r�gions du monde.
Il d�clare aujourd'hui que le sommet d�Evian doit assurer la "p�rennisation
du Fonds mondial" lanc�, il y a pr�s de deux ans � G�nes, par les pays du
G8.
Pourtant, jusqu�� pr�sent, la France elle-m�me n�a pas respect� les
engagements pris en 2001, et sa mobilisation financi�re reste d�risoire face
aux besoins (10 milliards par an selon les experts) et aux objectifs que le
Pr�sident de la R�publique affiche.
Face � ces contradictions, et alors que G. Bush annon�ait, il y a quelques
semaines, un effort am�ricain pour lutter contre le sida de 3 milliards de
dollars annuels d�s 2004, le n�gociateur de Jacques Chirac au G8 s'est
encore montr� incapable du moindre engagement concret.
Le 20 f�vrier dernier, lors de l�Autre Sommet pour l�Afrique, diverses
associations engag�es contre le sida, pour la sant�, le d�veloppement et la
solidarit� internationale, interpellaient publiquement Jacques Chirac sur
les aberrations de sa position en mati�re de solidarit� internationale face
au sida (1).
Nous sommes actuellement � un tournant de l'�pid�mie, et la France peut
jouer un r�le primordiale.
D�un c�t�, la crise en Afrique, suivant des projections connues de longue
date, a des cons�quences humaines et �conomiques d�vastatrices. Dans le
m�me temps, dans des pays-continents comme la Chine, l�Inde ou la Russie,
l��pid�mie entre dans sa phase de propagation exponentielle, mena�ant
d�entra�ner l�Asie vers la m�me catastrophe que celle qui se d�roule en
Afrique.
Mais d�un autre c�t�, les moyens de lutter contre l��pid�mie sont d�sormais
bien identifi�s et ont �t� valid�es suite � leur mise en place � une �chelle
restreinte dans diff�rents pays.
Seules les ressources n�cessaires manquent aujourd'hui pour mettre un terme
� la propagation du sida et � l'h�catombe responsable de la mort de 10 000
personnes chaque jour.
C�est pourquoi Jacques Chirac doit enfin passer des discours aux actes, et
d�cupler la contribution de son gouvernement � la lutte mondiale contre le
sida.
Pour imposer aux �tats du G8 le respect des engagements pris en 2001, il
doit montrer l'exemple. Pr�sidant le Sommet d'�vian en juin, il peut
aujourd'hui inverser la tendance.
(1) http://www.actupparis.org/article1011.html
Contact presse: Ga�lle Krikorian - 06 09 17 70 55 - galk@noos.fr
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