Ça devrait revolter tout agent de santé, mais cette catastrophe passe inaperçue.
En effet, des urines ont été trouvé en lieu et place des médicaments dans une maison de ventes des médicaments communement appelée "Boutique de la mort" dans la commune de la MUYA au Kasai Orintal à MbujiMayi.
Cette anomalie a été découverte par la Police de Protection Civile, alors que dans la ville il existe bel et bien un Pharmacien Inspecteur Provincial et un Pharmacien Inspecteur Urbain.
Les pharmaciens Congolais de la R.D.C devraient eux aussi se retrouver au chevet de leur profession à l'instar des medecins Camerounais.
Pharmacien NKASHAMA NOMBA Denis
BIOPHARCO /MBUJIMAYI.
nkshm_nmb@yahoo.fr
Cette situation est inadmissible. Je ne sais pas
quelle a été la réaction de l'Ordre des Pharmaciens
Congolais face à cette situation. Il faut signaler
aussi que les pharmaciens doivent se battre par tous
les moyens , car cette profession est l'objet d'une
grande convoitise au mepris de la vie humaine.
Les inspecteurs doivent assumer leur responsabilite en
pareille situation.
Il est urgent pour nous Pharmaciens Africaine de
déclencher un vrai mouvement de lutte contre ce fléau,
en organisant une caravane de sensibilisation des
autorités qui va tourner dans tous les pays Africains
concernés.
Moussa Konate
moussa_konate2@yahoo.fr
Bonjour,
je pense que le travail de l'inspection des pharmacies
n'est pas facile dans nos pays ou la loi est là mais
bafouée en commençant par son garant,l'autorité. Le
pharmacien inspecteur ne peut pas prétendre maitriser
toutes les boutiques de la mort qui ouvrent souvent
sans procedure légale, donc sans consulter nos services
competents. Que la police ait decouvert cela, tant
mieux, la vigilance pour la santé est à faire par tous, meme les pharmaciens non inspecteurs oeuvrant dans
d'autres secteurs.
Discutons ce problème globalement surtout au niveau du
politique pour esperer le resoudre de façon durable.
Pharmacien François TSHITENGE
Inspecteur Nord Kivu
fmrtshimal@yahoo.fr
Cher Denis,
Je connais bien la ville où tu habites mais je ne sais pas vérifier les informations ques vous apportez à un auditoire très respectable.
Selon vos propos, en lieu et place des médicaments on a trouvé les urines. Ceci ne nous interesse pas du tout car il n'y a pas de médicaments dans le local dont vous parlez.
En effet, ce qui nous interesse c'est le fait de trouver les médicaments conservés dans des conditions inacceptables.
Pour que l'on parle de problème de santé publique il faut qu'il y ait un impact dans une bonne partie de la population.
Si vous maintenez donc vos propos, nous pouvons donc considérer que cette boutique de la mort a disparu en laissant la place aux urines.
Merci.
Gabriel Bukasa
g_bukasa@yahoo.com
Cette découverte est bien curieuse.
Je demande au confrère qui a rédigé l'article de nous donner plus de précisions: quel est le volume saisi? dans quelle ustensile ou bocal étaient elles stockées? et à quelle fin? j'espère que la police a ouvert une enquete là-dessus et prière de nous donner des informations sur le scandale.
Intersyndicat pharmaciens
ispharmaf@yahoo.fr