Une fois n’est pas coutume mais être un tant soit peu iconoclaste cela peut faire quelque bien dans les chaumières de la santé publique… futurs et enjeu mondiale transcendant les nations car géostratégique, géopolitique et enjeu vital de survie économique.
Serge prends le modèle à contre pieds, oui la gratuité, n’est nullement la panacée de la pharmacopée et le caducée est en première ligne de « délit de sale gueule »
Mais la gratuité à des effets pervers en micro-économie le modèle s’effondre de telle manière qu’il détruit l’aspect macro et parfois, oui parfois avec un peu de compassion dans un monde de passion échevelées.
L’IFRI a mis en ligne, (un peu ancien) ce document dont je vous donne la conclusion :
« « « En réalité, la seule solution aux problèmes de santé des PED réside dans la charité – mais une charité (terme anglais) qui doit atteindre des niveaux qui n’ont rien à voir avec ce qu’une entreprise, dont la vocation est de faire des profits, peut supporter. Cela signifie que les États doivent jouer ici un rôle déterminant et prendre un certain nombre de mesures. Sur le plan interne, les fiscalités doivent être réformées afin de favoriser les entreprises qui offrent des médicaments ou des services aux PED. Sur le plan international, les programmes comme le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) doivent être réellement financés. Mais l’appel de Kofi Annan, renouvelé à la Conférence Internationale sur le sida à Barcelone, en juillet 2002, à la réunion d’un budget annuel de 10 milliards de dollars pour lutter contre le sida, n’en a encore recueilli que 700 millions. Ainsi, sans volonté des États, il est facile de faire des entreprises les boucs émissaires de tous les maux de la planète. Ce sont des cibles commodes pour les ONG ou les hommes politiques de toute tendance, dont les discours ont peu de portée pratique et recèlent beaucoup de cynisme. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les récents appels à plus de responsabilité sociale de la part des entreprises se sont fait entendre au moment où l’échec des États devenait patent. » » »
E. K. (traduction C. J.)
Alors oui, il y a là un savant mélange de clientélisme mais aussi de pragmatisme et une once de cynisme (cela ne vous étonnera pas) ;
Difficile donc pour se prononcer sur des panacées enflammées, sur le tout gratuit ( via les ( organisation go no go Non Gouvernementale-Politique l’influence ONG-Pi) ou le tout payant (via les services d’assurances sociales etc.) .
Mais oui, Dr Jean-Philippe, les pays en Panne, ceux en Peine vont transformer l’essai, des génériques et de bio similaires, ça arrive à la vitesse de l’éclair et garde à ceux qui ignorent que dans le secret des universités et des écoles d’ingénieurs des business-maker, et Policy-maker, des diasporas reviendront à la source… du profil là ou il se trouve.
Sanofi, l’a bien compris dans son modèle stratégique, il faut se battre sur les maladies à transition épidémiologique (les maladies chroniques de l’hamburger) , et se battre car le marché devra exploser avec une visibilité spéculatives de nos traders qui n’ont rien perdu de la partie d’échec dont la mise est : « la terre et son bien-être » et dont son » coût réel versus spéculateur n’est que roupie de sansonnet », mais une traite triée sur le monde en déconfiture quel merveilleux challenge ! ( encore un verbiage inique).
Alors grand débat, le marché des PED est un marché de masse Volume/prix ; que les états cessent prendre la santé publique comme une donnée individuelle, c’est aujourd’hui une donnée géopolitique mondiale qui englobe la sécurité alimentaire, climatique, réfugiés climatiques, bioterrorisme, et survie des zones insulaires lors d’événements endémo épidémiques, confronté au secteur touristique et la perte du PIB (j’en invente le terme : c’est le syndrome des dents de la mer).
Les système de santé sont mis à mal dans la zone nord, et il se peut que nous nous retrouvions confronté à l’inversion de la courbe de l’espérance de vie chez nous, l’enjeu est de taille et de profits pour l’industrie, donc qu’elle soit éthique et que des traitements soient réglés aux populations des pays PED par des mécanismes novateurs, une régulation de la déforestation … , une taxe carbone qui irait compenser les coûts de production en locale comme en externe. ( cette taxe étant de facto un revenu qui leur reviendrait directement par la caisse de SS).
La réorganisation des système de vigilance et de surveillance syndromique une météorologie épidémiologique qui accompagne nos amis et ennemis virus et bactéries et maladies vectorielles ; des structures internationales, nationale coordonnant leur efforts pour simplifier les réseaux de surveillance, intégrant tout les événements maladies émergentes non émergentes, transmissibles , non transmissibles et intégrant dans les centres d’excellence, l’industrie pharmaceutique et les structures de santé publique… et pour finir achever le 20 e siècle en préférant l’alliance mondiale dans laquelle les pays disposant selon leur perception des meilleurs système de santé, puisse considérer la santé publique comme un enjeu mondiale de bien-être et de solidarité ; quel fantastique travail pour nous Homme du XXIe siècle.
José BOUDEY
Expert International
Jose.boudey@libertysurf.fr
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