Bonjour à tous,
Je propose que nous utilisions le réseau pour une réponse collective.
Et je lance le débat. J'ai beaucoup lutté contre les dons dans les
situations d'urgence. Depuis l'arrivée du fond mondial, le don est devenu
une forme majeure de l'aide. Je pense que c'est une erreur. Le don est une
réponse à une urgence. il ne résout rien à long terme. A un moment ou on
parle d'efficacité de l'aide, d'harmonisation pour un véritable
développement, sur le terrain, nous constatons l'inverse.
L'argent de l'aide internationale est necessaire. Elle doit aller au plus
prêt des malades et vers les plus pauvres. Les choix actuels sont
différents, maladies prioritaire et renforcement de l'offre en médicaments.
Depuis un an que je suis au Burundi, je suis constamment affronté à ce
problème des dons. Certains ne sont pas conforme à la liste nationale (
Chloroquine, Coartem...) D'autres arrivent sans prévisionnels et sans
évaluation des besoins.... A un moment ou le BURUNDI sort de crise et que le
but est de construire un système pérenne, le principal obstacle ce sont les
dons qui représentent plus de 70 % des approvisionnements.
Il y a 27 financeurs des médicaments entrants dans le pays. Est ce sérieux?
Nous avons détruit 160M3 de médicaments au niveau central. Il va falloir
détruire en périphérie. Cela va couter combien?
Serge Barbereau
OMS Bujumbura
barbereaus@bi.afro.who.int