E-MED: (2) Changements dans la l�gislation pharmaceutique europ�enne
-------------------------------------------------------------------------
UE : une proposition de r�forme compl�te de la l�gislation pharmaceutique
(Communiqu�s Commission europ�enne, communiqu� EFPIA - 18 juillet 2001, La
Tribune, Les Echos, Le Figaro �conomie, Lib�ration, Wall Street Journal
Europe, International Herald Tribune, Financial Times - 19 juillet 2001)
Plusieurs quotidiens reviennent sur le projet de r�forme de la l�gislation
pharmaceutique propos� hier par la Commission europ�enne (principales
dispositions consultables sur
http://www.pharmaceutiques.com/presentations/HPArchivage/072001/010718_leg_u
e.htm).
Les Echos et La Tribune mettent en avant la r�duction des d�lais s�parant
demande d'autorisation et mise sur le march� effective d'un nouveau
m�dicament gr�ce � une proc�dure acc�l�r�e, l'harmonisation de la dur�e de
protection des sp�cialit�s pharmaceutiques ainsi que l'autorisation, sous
conditions, de la promotion directe aupr�s du grand public des m�dicaments
utilis�s dans les traitements de l'asthme, du diab�te et du sida.
Le Figaro �conomie et L'International Herald Tribune �voquent ainsi
l'am�ricanisation � de la l�gislation pharmaceutique europ�enne tandis que
Lib�ration et le Wall Street Journal Europe d�veloppent plus
particuli�rement la lev�e partielle de l'interdiction de publicit� pour les
m�dicaments et les r�ticences qu'elle soul�ve.
Lib�ration met ainsi l'accent sur l'opposition des associations de
consommateurs, � l'image de l'association britannique Consumer's Association
ou encore du Bureau europ�en des unions de consommateurs (Beuc). Si ces deux
organisations jugent que les patients ont besoin de plus d'informations sur
les m�dicaments, elles estiment en revanche que celles-ci ne doivent pas
provenir directement des laboratoires pharmaceutiques. Le Beuc insiste en
outre sur les cons�quences de la publicit� directe aux consommateurs
(direct-to-consumer - DTC), telle qu'elle est pratiqu�e aux Etats-Unis, et
s'inqui�te de son impact sur les d�penses de m�dicaments et de la
d�formation des prescriptions des m�decins qu'elle peut induire.
http://www.beuc.org/public/press/pr2001/12f.pdf).
Parall�lement, si l'EFPIA accueille favorablement la majorit� des
propositions de la Commission, son directeur g�n�ral Brian Ager manifeste
son inqui�tude face � la syst�matisation de la proc�dure centralis�e pour
toutes les nouvelles entit�s chimiques, et non plus, pour les seuls produits
biotech. Brian Ager indique ainsi que � les compagnies devraient rester
libre de choisir la proc�dure d'enregistrement des nouvelles substances
actives � et ajoute � nous ne voyons ni argument scientifique fort, ni
b�n�fice quelconque pour la sant� publique qui justifient que toutes les
nouvelles entit�s chimiques doivent �tre autoris�es via la seule proc�dure
centralis�e �. ( http://www.efpia.org/3_press/20010718.htm)