Je pense pour ma part que tout ceci relève d'une déstructuration du système de santé local (évoluant déjà depuis la décolinisation... sans aucune approche pratique des propositions de réponses) et d'une absence d'organisation à la fois des circuits de recouvrement de frais auprès de l'Etat (puisque les médicaments, hors antirétroviraux payés par le Fond mondial, ne sont pas gracieusement offerts aux patients qui payent ces médicaments auprès de la pharmacie hospitalière) et des circuits de réapprovisionnement des médicaments.
Alors, je m'interroge, que font les "clients non solvables" de l'argent de la vente au sein des structures publiques de santé ? Pourquoi les centrales d'achat continueraient-elles à approvisionner ces "clients non solvables" ?
Il paraît normal qu'il y ait souvent des dysfonctionnements, car ceux-ci ne sont l'apanage de quelques uns en particulier. Mais quelles réponses apportons-nous à ces dysfonctionnements?
La réflexion ouverte par les deux emediens devra continuer probablement.
Très cordialement,
Dr TEGNA Léopold