Le Président de la République du Congo a décidé de la gratuité du traitement antipaludique pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 15 ans.
Les services du Ministère de la santé s'attelent actuellement, avec l'appui de l'OMS à l'élaboration d'un plan de mise en uvre dont les principales articulation sont:
- la mise en place de procédures et des supports pour l'orientation des patients, la prescription, la dispensation et la gestion des médicaments et consommables,
- l'évaluation des besoins en médicaments, consommables et moustiquaires imprégnées,
- la mise en place d'un plan d'approvisionnement et de distribution des médicaments et consommables, ainsi que des moustiquaires imprégnées d'insecticide.
- l'approvisionnement et la distribution seront assurés par la Centrale d'achat et les frais inhérents sont prévus par le plan.
Dr Ray MANKELE
Tel:+2426702062
Brazzaville CONGO
raymankele@yahoo.fr
Cher Christophe,
Avec les commentaires qui ont suivi ton email, tu vas vite te rendre compte qu'il y a beaucoup a dire sur la question des ACT. Je ne voudrais pas me lancer sur le debat de l'option de la gratuite de traitement de paludisme. Tout depend des moyens mis en place et de la politique de chaque pays pourvu que cela dure car le paludisme est une maladie permanente et les Etats devraient disposer des systemes efficaces et perennes de paiement des soins.
Pour nous recentrer sur la question qui t'interesse, tu voudrais savoir comment les choses fonctionnent lorsqu'un pays adopte l'utilisation deux ACT comme traitement de premiere intention dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Tu viens de citer le cas du Cameroun comme l'un des pays ayant accepte l'utilisation concommitante de l'AS-AQ et de l'AL. Je voudrais t'informer que le Gabon est egalement dans la meme situation mais je n'ai pas de precision sur l'operationnalisation de ce systeme. Esperons qu'un emedien pourrait clarifier la situation du Gabon et decrire comment cela se passe en termes de quantification des besoins et d'utlisation des produits par les prescripteurs, les dispensateurs et les malades.
Cordialement,
Gabriel Bukasa Kaleka
B.Pharm.,MPH
+243(0)999301015
+243(0)999005024
Bonjour,
J'ai deux commentaires:
1.La question de gratuité, c'est bien l'approche de
l'Etat, car il doit garantir la santé de toute la
population, donc l'équité. Par contre,l e privé, c'est la
pérennisation
Il faut trouver l'équilibre et tenir compte du
contexte dans l'application de l'une des approches.
2.Circulation deux ACT: sur le plan faisabilité, c'est
question du prix /cout qui peut faire obstacle, en plus
il faut un bon système de suivi de l'utilisation de
ces deux molécules et renforcer le système de
supervision.
Jean Nanga