[e-med] (6)Selon la Banque mondiale, les pays en développement tirent la reprise (Simon Kaboré)

Bonjour à tous,

Bien Cher Simon
KABORE,

A mon avis, les voeux que nous autres activistes pour l’accès financier aux médicaments
essentiels proposent à la banque mondiale, c’est d’avoir quelques indicateurs avant
de financer un pays en developpement.

Ces indicateurs peuvent etre par exemple :

1) le taux de disponibilité des médicaments essentiels dans les villages ;

2) le taux d’accessibilité financière des ménages aux médicaments essentiels.

Rien que mettre ces indicateurs dans les conditions de financement des projets de
developpement, constituera un grand point pour faciliter le travail des
associations et des gens comme nous autres.

De nos jours, non seulement la Banque Mondiale n’a pas d’indicateurs sur l’accessibilité financière aux médicaments essentiels au cours de ces accords de
financement ;

Mais aussi elle n’a souvent pas d’accords signés avec certains pays en developpement dans le domaine du financement des médicaments essentiels. Rien !

Et si votre
Organisation basée dans ce pays en developpement a un bon projet, si votre
Ministère de l’economie ne l’a pas mis dans les priorités de votre pays, votre
demande de financement sera simplement ecartée par la Banque Mondiale.

Alors, si aujourd’hui, tu veux organisez une activité dans le cadre de l’accessibilité aux médicaments essentiels, tu n’auras aucun financement avec la banque mondiale car les pays ne l’ont pas inscrit comme une priorité.

En 2009, nous etions dans 15 pays dans le monde à vouloir organiser des viseo conférences sur
l’organisation des systèmes municipaux de financement des médicaments
essentiels par les ménages. Il fallait partager les expériences entre le
Rwanda, le Ghana, le Burkina Faso, l’Egypte, la France avec les autres pays
comme le Togo, le Benin, le Senegal, ect. La Banque Mondiale avait prevue 60
000 USD je crois pour le financement des activités de ce genre. Mais tous les
pays dont le financement des médicaments essentiels n’ont pas été inscrits
comme une priorité n’ont pas été retenus. Juste un exemple illustratif !

Alors, je trouve
que la Banque Mondiale peut mieux faire. Et nous pouvons aussi crieez meme si
nous n’avons de voie assez fort. Il faut qu’on crie à plusieurs reprises et
pendant longtemps à ce que le médicament essentiel devient le cœur des
financements entre pays riches et pays pauvres.

Si à l’avenir,
les pays doivent présenter leur taux d’accessibilité financière des menages aux
médicaments essentiels avant de postuler à une demande de financement avec la
Banque Mondiale. Alors, c’est un pas de plus pour la promotion de l’accès aux
médicaments essentiels.

C’est pareil, si les pays riches demandaient le taux d'accès financier aux médicaments essentiel des menages avant de financer les autres projets des pays en developpement, c’est aussi un pas de plus pour la promotion de l’accès aux médicaments essentiels.

Pourquoi faut-il que les pays se democratisent ou fassent semblant avant d’avoir un
financement ?

Pourquoi pas avec les indicateurs sur l’accès aux médicaments essentiels, c’est encore plus facile à évaluer. En ce moment, les associations peuvent contribuer en publiant
chaque année le niveau d’accessibilité financière aux medicaments essentiels
dans les villages. Ce qui n’est pas forcement le cas avec la democratie. Tout
de meme, il y a des evaluations de la democratie qui marchent aussi bien.

Alors c’est bon de crieer haut et fort sur ce forum car la Banque Mondiale peut sauver des vies, reduire la souffrance et l’appauvrissement supplementaires des menages dans les pays en developpement.

D’ailleurs le médicament constitue le premier produit economique dont un pays en a le plus
besoin pour son developpement. Son absence ou son non accessibilité financière
agrave la pauvreté et reduit le taux de croissance economique des pays !

Donc, si nous n’avons pas les moyens pour changer le comportement des dirrigeants politiques, nous pouvons au moins criéer à ceux qui leur approvisionne l’argent que c’est mieux de faire avec de telles methodes.

En tout cas, il n’y a pas mieux que la Banque Mondiale pour changer une politique en Afrique.
Regardes le Programme d’Ajustement Structurelle, les privatisations, les
fausses democratisation, ect. C’est la volonté de la Banque Mondiale et des
pays riches. Donc si l’accès financier aux médicaments essentiels constitue
aussi une de leurs priorités, nous aurons aussi des resultats satisfaisants.

C’est juste sur les médicaments essentiels, pas plus !

Voilà le message que nous voulons que les esperts de la Banque Mondiale comprennent mon Ami
KABORE !

Merci à tous et
bon week end !

Dr Hamado SAOUADOGO

Pharm.D, M.P.H.

Health Systems Management/International health

Strategy for Emerging and Infectious diseases

Skype : hamado.saouadogo

http://www.cooperation.net/donald

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