Bonjour à tous,
Merci àFrank, Carinne et Serge pour les infos et les réactions sur le sujet.
Je partage entièrement votre avis.
Pour ajouter, je recommanderai à l¹OMS les deux points suivants :
1- Solliciter aux pays de créer des agences de règlementation pharmaceutique indépendantes.
2- Solliciter aux institutions comme la Banque Mondiale et autres organisations internationales d¹agir plus pour l¹autonomie financière des agences pharmaceutiques dans les pays.
Par exemple dans certains pays, Il n¹y a aucune possibilité de faire la promotion de l¹accès financier aux médicaments essentiels (Juste la liste nationale de médicament essentiels) sans la création d¹une Agence autonome. Cette agence doit avoir les moyens d¹action avec un support de l¹OMS et des autres organisations internationales qui interviennent dans le pays (REMED, MSH, HAI, ect.).
Ainsi, l¹amélioration de l¹accès financier aux médicaments essentiels, la révision de cette liste de ME, l¹inspection et les sanctions des malfrats deviendront une réalité.
Par conséquent une performance du système de santé assurée avec des systèmes de vigilances,
de productions locales, de formations, et de couverture maladie universelle acquis pour tous les ménages.
En aucun cas, il sera possible de lutter efficacement contre les médicaments de qualité
douteuse y compris les produits vendus dans les rues sans une agence autonome.
Comme le dit Serge, les textes sont disponibles et il reste une meilleure application.
A mon avis, la volonté des Pharmaciens de créer une société civile forte pour faire la pression
quand le moment est nécessaire constitue aussi une priorité. Nous avons tout pour
mettre en place une société civile pharmaceutique puissante.
Peut-être faudra-t-il que nous dépensons chacun et tous au moins 20 mn par jour (1% de notre temps) pour la formation et l¹existence de cette société civile pharmaceutique forte.
Si je me rappelle bien, ce genre d¹état des lieux avait été fait au Burkina Faso en 2008 2009. A l¹époque la liste des textes disponibles, les RH, les actions à faires, etc. avaient été identifiés et publiés.
Peut-être il reste à la société civile pharmaceutique de jouer un rôle afin d¹avoir une
Agence autonome qui jouera le rôle d¹autorité de réglementation. Ainsi,
l¹objectif général d¹assurer la couverture maladie universelle pour un système de
santé performant ne sera plus une gazeuse.
Ainsi, l¹argent des AMM, des sanctions aux fraudeurs, aux vendeurs de rue,
aux commerçants divers, aux douanes, ect pourront revenir au compte de l¹Agence. Ce qui lui
ferra une ressource financière assez solide sans oublier le soutien des partenaires.
En plus des questions déjà posées, je me demande surtout :
1- Pourquoi est-il difficile de mettre en place des agences autonomes?
2- Pourquoi les centrales d¹achats sont plus influentes que les
autorités de réglementation pharmaceutique ?
3- Pourquoi les sanctions sont difficiles à mettre en place et
pourquoi cet argent n¹est pas versé directement aux compte des agences de réglementation pharmaceutique ?
4- Comment assurer une meilleure disponibilité financière des médicaments essentiels
s¹il n¹y a pas d¹agence autonome sur le médicament et les produits pharmaceutiques ?
5- Pourquoi la Banque Mondiale accompagne peu les pays dans une
politique à long terme de développement pharmaceutique ?
6- Comment l¹OMS va faire la promotion de l¹assurance maladie universelle s¹il n¹y a pas d¹agence du médicament et des produits pharmaceutiques autonome dans les pays ?
Merci à tous et bonne période d¹été !
Enjoy your holiday !
Dr Hamado SAOUADOGO
Pharm.D, M.P.H.
Specialist on Health Systems Management/International health
Strategy for Emerging and Infectious diseases
Skype : hamado.saouadogo
http://www.cooperation.net/donald
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